Il s’agit de notre troisième alerte en l’espace de trois jours, mais il serait dommage de s’en plaindre ! Lundi, nous vous invitions à céder le solde de KERING (FR0000121485-KER) à 480 €. Hier, nous vous avons averti que ce niveau avait été atteint dans l’après-midi. Il en a résulté un gain global de l’ordre de 11% sur le géant du luxe, sachant que nous nous étions préalablement délestés de 40% de cette ligne le mois dernier sur des niveaux de 466 € et que nous étions entrés à 427 €.
L’écart continue de se creuser entre le CAC40 et le CAC Small, ce qui confirme le sentiment général selon lequel les gérants ne croient plus qu’aux grands arbres, comprenez aux bigcaps.
Sans que rien ne le laissait présager, l’indice phare a basculé dans l’euphorie en fin de séance hier, au point de toucher un plus haut annuel (et de la décennie) à 5 724 points. Il enregistre une hausse de plus de 20% à compter du 1er janvier au moment où j’écris ces lignes, alors que dans le même temps le CAC Small n’a pris que 4,9%. Qu’il semble loin le temps où notre compartiment soutenait la comparaison avec les poids lourds de la cote…
Nous nous adressons à vous pour le deuxième jour consécutif afin de vous signaler que KERING (FR0000121485-KER), qui l’avait intégré le 28 août dernier sur des niveaux de 427 €, a désormais quitté notre portefeuille.
Le CAC40 s’est adjugé 3,2% la semaine dernière, dopé par la perspective d’une fin de l’interminable guerre commerciale qui oppose les Etats-Unis et la Chine. Les délégations des deux pays s’étaient données rendez-vous jeudi et vendredi pour discuter. Une rencontre particulièrement attendue, mais qui n’a débouché que sur un accord partiel. Dans le détail, l’Empire du Milieu s’est engagé à acheter plus de soja, ce qui entérine une promesse de Xi Jinping qui remonte en réalité à janvier… 2018. L’Empire du Milieu achètera en outre davantage de porcs et un moratoire sur les hausses de tarifs douaniers sur 250 Mds$ de produits chinois doit entrer en vigueur mardi prochain.
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J’ai la désagréable sensation de me répéter chaque semaine, mais c’est un fait : les volumes restent très faibles sur les small et midcaps, comme si les gérants attendaient avec impatience que cette année 2019 se termine. L’écart de performances entre le CAC40 d’une part, et le CAC Mid & Small et le CAC Small d’autre part demeure par ailleurs conséquent. L’indice phare affiche en effet un gain de 16,8% depuis le début de l’année, le CAC Mid & Small et le CAC Small n’ayant pour leur part engrangé respectivement que 10,3 et… 3,4% sur la même période.
La semaine close n’a pas été de tout repos pour les marchés actions. Le CAC40 a en effet cédé 2,7% sur la semaine, plombé par deux séances épouvantables mardi et mercredi à la suite de la publication d’indicateurs macroéconomiques pour le moins préoccupants de l’autre côté de l’Atlantique.
La communauté financière n’ignorait rien du ralentissement économique chinois, des difficultés de l’eurozone (avec, pour rappel, la quasi-certitude que l’Allemagne basculera en récession au terme du troisième trimestre), mais elle n’était manifestement pas préparée au fait que la machine américaine se grippe, à tout le moins pas dans ces proportions.
Le mois dernier, je vous rapportais qu’un certain nombre de chefs d’entreprise se montraient quelque peu désabusés par rapport à leur parcours boursier, au point d’envisager un retrait de la cote.
Eh bien ils ont dû être confortés en ce sens par les dernières propositions d’Emmanuel Macron, qui recevait mi-septembre à l’Elysée le gratin de la « French Tech »……
Le CAC40 a plutôt limité la casse la semaine dernière, ne cédant que 0,88%, mais l’actualité économique et financière demeure fort complexe à décoder. Si le ton semble être plus apaisé entre les Etats-Unis et la Chine, l’histoire nous a montré qu’il fallait se garder de tout triomphalisme sur ce sulfureux sujet de la guerre commerciale. A plusieurs reprises ces derniers mois, Donald Trump a en effet tapé du poing sur la table et pris de nouvelles mesures contre l’Empire du Milieu alors que tous ou presque croyaient en un happy end couché sur papier.
L’écart continue de se creuser entre les petites et les grosses capitalisations d’un mercredi sur l’autre. Le CAC Small a ainsi perdu environ 2% sur la période, quand dans le même temps le CAC40 a davantage limité les dégâts en ne se repliant que de 1,1%. Comme je l’expliquais aux abonnés à mon service MicroCaps Fortune, sur lequel nous « jouons » les sociétés disruptives, boudées par les investisseurs sans raison véritable et/ou susceptibles de faire l’objet d’une OPA, les publications battent leur plein avec la sensation que le ralentissement économique dans l’eurozone inquiète de plus en plus.
BCE, Fed : à la plus grande joie des opérateurs, les banques centrales viennent donc de décider d’appuyer une nouvelle fois sur la gâchette monétaire, poursuivant ainsi leurs politiques accommodantes. Le 12 septembre dernier, Mario Draghi, qui transmettra le flambeau à Christine Lagarde d’ici quelques semaines, a annoncé une baisse des taux d’intérêt de dépôt de -0,4 à -0,5% ainsi que
la relance du fameux QE (« quantitative easing »). Ce programme de rachats d’actifs reprendra début novembre à hauteur de 20 Mds€ mensuels.
Excellente nouvelle : l’écart commence enfin à se réduire entre le CAC40 et le Cac Small. S’il est encore conséquent, il n’est plus que d’environ dix points au moment où j’écris ces lignes si l’on se base sur leurs performances respectives depuis le début de l’année (+18,9 et +8,3%).
Même si la Bourse de Paris entame cette semaine par un biais négatif, la faute à des attaques de drones contre deux installations pétrolières en Arabie Saoudite qui entraînent une réduction de la production de 5,7 millions de barils par jour (soit tout de même 5% de la consommation quotidienne mondiale) pour une durée indéterminée à ce stade, ce qui profite tout de même aux valeurs liées au secteur comme Total, que nous avons en portefeuille, les marchés actions restent dans de bonnes dispositions.
Comme nous l’escomptions dans notre dernier conseil (pour mémoire, nous évoquions notamment le fait qu’il est revenu sur des ratios plus attractifs et estimions que le fort ralentissement économique était largement « pricé » dans sa valorisation actuelle), le titre KERING (FR0000121485-KER) évolue actuellement dans une très bonne dynamique.
C’est hélas grosso modo la même chanson depuis de longues semaines sur notre compartiment : des volumes réduits en raison de gérants qui ont quitté le navire et un écart désormais conséquent entre le CAC40, qui affiche une progression de près de 19% depuis le 1er janvier, et le CAC Small, lequel n’a dans le même temps pris que 6%.
Après un début de mois d’août empreint d’un net regain de volatilité et de nervosité, le marché parisien s’est bien repris et il vient même de connaître une semaine faste, avec un CAC40 qui a engrangé plus de 2% et a clôturé juste au-dessus des 5 600 points vendredi. Si les volumes restent faibles, les investisseurs ont tout de même salué la relance des discussions entre la Chine et les Etats-Unis (qu’il convient cependant de relativiser, Donald Trump ayant habitué les marchés à souffler le chaud et le froid et à prendre tout le monde de court), et attendent que la BCE déploie l’artillerie lourde ce jeudi, avec force mesures accommodantes pour soutenir une économie de l’eurozone qui semble atone à la lecture des dernières statistiques disponibles.
Des volumes qui n’ont de cesse de baisser, des gérants qui ne reviennent pas, une directive MiFid qui les a sortis du champ de vision de pléthore d’investisseurs : c’est peu dire que les dirigeants des petites sociétés cotées font souvent grise mine et qu’un nombre croissant d’entre eux s’interrogent de plus en plus sur la pertinence de rester en Bourse.
Mal voire très mal engagé, le mois d’août n’aura finalement pas été aussi catastrophique que redouté sur les marchés actions. Le CAC40 l’a en effet terminé sur un repli somme toute limité de 0,5%, bien aidé par des banques centrales à la manœuvre pour empêcher les investisseurs de fuir les Bourses. En l’état, Christine Lagarde, qui succèdera à Mario Draghi le 1er novembre prochain, vient de déclarer que la BCE « (disposait) encore de bonnes marges pour réduire les taux », lesquels sont déjà à zéro depuis neuf ans. La FED, elle, n’en fait pas assez aux yeux de Donald Trump, qui attaque Jerome Powell bille en tête depuis de longs mois et appelle de ses vœux une politique monétaire plus accommodante.
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Plutôt que de vous parler pour la énième fois de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis ou de la remise en cause des théories économiques historiques, avec notamment l’avènement de cette fameuse stagnation séculaire, panachage de croissance molle, de faible inflation et de taux bas – et qui figure désormais dans les propos de tous les économistes de la planète –, arrêtons-nous un instant sur la microéconomie.
