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Résistez !

Par 27 septembre 2019Alertes

« La tristesse de l’intelligence artificielle est qu’elle est sans artifice, donc sans intelligence. »

– Jean Baudrillard

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Eh bien, les marchés semblent s’être repris – remis de leur frayeur suite à l’affaire Trump/Ukraine, ils se sont concentrés hier sur les « avancées » de la guerre commerciale sino-américaine. De nouvelles négociations seraient prévues le mois prochain : à voir sur quoi elles déboucheront…

00:30 En attendant, les marchés comptent toujours sur les banques centrales pour les tirer d’affaire en cas de pépin. Cela devient toutefois de plus en plus difficile… et lesdites banques centrales commencent à tirer un peu la langue – et à commettre des erreurs. La principale d’entre elles ? Agir trop rapidement.

C’est précisément ce qu’Olivier Delamarche reproche à Mario Draghi dans le dernier numéro de sa lettre, Delamarche en Liberté. Il explique :

« [Les banquiers centraux] ont tellement peur de ne pas pouvoir enrayer la baisse des marchés quand elle sera enclenchée qu’ils essaient à tout prix d’empêcher qu’elle arrive. C’est non seulement idiot, mais surtout destructeur pour l’économie réelle.

Là où je pensais [Mario Draghi] plus malin, c’est surtout sur le timing. Je pense qu’il fallait attendre que les marchés baissent de 25% pour intervenir car cela rendait légitime l’intervention par rapport à une situation ‘exceptionnelle, dangereuse et bien sûr totalement inattendue’.

Les opposants à ces mesures n’ont pas tardé à s’exprimer sur le sujet au sein même du conseil de la BCE. Le moins que l’on puisse dire est que cette décision ne fait pas l’unanimité. En intervenant trop tôt, il troque son statut de super-héros avec celui de super c… trouillard. »

On pourrait en dire de même de la Fed, au passage : ses mesures « d’urgence », mises en place pour contrer la crise de 2008, n’ont jamais été entièrement levées…

01:15 Mais revenons-en à la BCE – et plus précisément à l’euro. Selon Olivier, il est temps de commencer à vous faire du souci pour vos avoirs :

« […] Dès les premiers QE, j’ai dit que c’était un voyage sans retour. Il était donc certain que cela finirait ainsi. Lorsque vous n’avez plus de croissance ‘naturelle’ par l’augmentation des revenus, de la productivité, du progrès technique, de la démographie, vous avez recours à la dette. Ne serait-ce que pour créer l’illusion de la croissance.

À un certain niveau aujourd’hui largement dépassé, la croissance n’est plus suffisante pour conserver son mode de vie, pour rembourser la dette et payer les intérêts. Le seul moyen pour éviter la faillite est donc la création monétaire ‘sans limite’, dirait un idiot que je connais.

Argentine, Russie, Venezuela, Zimbabwe, les conséquences de la planche à billets sont toujours les mêmes, cela se termine par de l’hyperinflation parce que la monnaie ne vaut plus rien. »

Olivier poursuit son analyse dans le numéro de ce mois-ci : pour la découvrir à votre tour, c’est par ici.

02:00 Tout ça n’est pas uniquement des paroles en l’air et de vagues dangers qui ont peu de chances de se matérialiser. Comme Olivier aime à le répéter, la crise n’est pas une question de « si », mais bien de « quand ».

Et lorsqu’elle se déclenchera… c’est votre épargne que les autorités bloqueront, d’abord pour empêcher l’effondrement total du système (à l’image de ce qu’il s’est passé en Grèce et à Chypre il y a quelques années)… et ensuite pour y piocher afin de renflouer ce qu’il y a à renflouer.

Le piège est déjà en train de se mettre en place, explique Bruno Bertez dans La Chronique Agora :

« Vos produits anciens sont à capital garanti. Ils ne sont ‘pas solubles dans les crises’ ; cela gêne considérablement les autorités, qui savent qu’un jour ou l’autre la crise viendra et qu’il faudra que le maximum d’épargne soit engouffré.

Elles construisent donc un entonnoir. D’un côté, elles détruisent tous les rendements à capital garanti – et de l’autre, elles canalisent vers ces produits dont le capital cesse d’être garanti.

Elles essaient même de vous faire convertir vos livrets. Ah, les braves gens !

C’est volontaire et cela prépare les solutions futures à la crise, solutions à leur avantage bien sûr.

Résistez ! »

L’une des solutions évidentes, c’est bien entendu l’or – une réserve de valeur fiable en cas de crise… et qui vous permettra de débancariser une partie de votre épargne (car non, nous ne recommandons pas de retirer tout votre argent de votre banque pour l’enfouir au plus profond de votre matelas).

Si vous voulez plus d’informations sur les moyens d’investir dans le métal jaune, c’est par ici !

03:00 Dans le même temps, Robert Kiyosaki a une recommandation intéressante – et surprenante – à faire, là encore pour la protection de votre argent.

Attention, elle ne s’applique qu’aux stratégies d’investisseurs avancés, et demandera de votre part un peu de travail et d’attention… mais le principe est suffisamment intéressant pour être connu quel que soit votre « niveau financier » :

« Les investisseurs qui réussissent le mieux ne se diversifient pas. Ils ont plutôt un avantage déloyal sur les investisseurs amateurs. Ils ciblent, se spécialisent et assurent leurs investissements contre les risques par le biais de contrats.

Ils apprennent à maîtriser mieux que quiconque la catégorie de placement dans laquelle ils investissent et à savoir comment fonctionne l’entreprise. Par exemple, lorsqu’ils investissent dans l’immobilier, certains investisseurs se spécialisent dans les terrains non aménagés, tandis que d’autres se tournent vers les immeubles résidentiels. Bien qu’il s’agisse de deux investissements immobiliers, la manière de faire n’est pas la même.

Ils passent ensuite par des contrats, comme un contrat de location, afin de bénéficier d’un revenu garanti pendant douze mois et d’une assurance qui les protège contre les pertes ; ils verrouillent ainsi leur avantage déloyal et génèrent de l’argent même en cas de fluctuation des marchés.

Les riches ont un secret : vous pouvez assurer n’importe quel investissement dans n’importe quelle catégorie d’actifs, même dans les actions. Il faut juste être financièrement intelligent pour savoir comment procéder. »

La suite des conseils de Robert est juste ici : à méditer si vous envisagez justement de faire passer votre stratégie d’investissement à la vitesse supérieure !

03:45 Terminons avec une lecture du week-end au croisement entre Le Nom de la rose et A.I., Intelligence Artificielle – et qui pose d’intéressantes questions sur les limites de la technologie de l’IA.

C’est Arthur Toce qui se penche sur ce fascinant dossier dans Opportunités Technos :

« Vous aimez les mystères ? En voici un. C’est l’un des livres les plus énigmatiques au monde. Le manuscrit de Voynich et ses 234 pages. Écrit au XVe siècle, il est encore totalement indéchiffrable pour l’homme du XXIe siècle.

Pourtant beaucoup s’y sont essayés mais tous ont été tenus en échec. Même le mathématicien Alan Turing, qui était parvenu à faire parler la machine de chiffrement électromécanique nazie Enigma s’y est cassé les dents.

Langue inconnue, graphie presque elfique – la traduction en moins –, croquis semi-ésotériques… autant d’éléments qui le rendent aussi intriguant qu’insondable. Le moins explicites des livres du monde, en somme.

Aussi inviolables que la blockchain, les innombrables lignes indécodables du manuscrit de Voynich – du nom de l’antiquaire qui se l’est procuré en 1912 – seraient-elles enfin enclines à nous livrer leur contenu ? Peut-être avec un petit coup de pouce technologique et beaucoup d’intelligence artificielle… C’est ce que nous allons voir. »

La suite est ici – et je vous la recommande ! (Je vous recommande aussi Le Nom de la rose, au passage, si vous ne l’avez pas encore lu – ou vu, le film n’est pas mal non plus…)

Bonne soirée et excellent week-end !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

★★★  Le chiffre du jour  ★★★


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