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Thomas Cook signe-t-il la fin de la hausse ?

Par 25 septembre 2019Alertes

« La prudence fait la moitié de la vie. »

– Proverbe oriental

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Après le fiasco WeWork, c’est au tour du voyagiste Thomas Cook de faire parler de lui pour de (très) mauvaises raisons. Une faillite retentissante… et un élément de plus incitant à la prudence en matière d’investissements boursiers : l’ambiance, ou plutôt l’état d’esprit des intervenants, semble avoir tourné…

… Et à l’euphorie semble succéder, sinon le pessimisme, du moins une humeur un peu plus précautionneuse.

A suivre…

00:30 En attendant, revenons-en à Thomas Cook ! Qu’en penser du point de vue de l’investisseur ? Est-ce la fin du monde… ou au contraire une bonne nouvelle ?

Mathieu Lebrun examine diverses hypothèses dans La Bourse au Quotidien :

« Comme toujours dans ce type de défaut, vous avez deux analyses possibles. On peut tout d’abord penser que le défaut de l’un laisse augurer de sombres perspectives pour les survivants. Sur ce premier aspect, un graphique vaut mieux qu’un long discours. Regardez ainsi l’évolution du secteur Travel & Leisure ces dernières années.



Cliquez sur l’image pour l’agrandir
 

On distingue ici une tendance baissière ‘de fond’, avec d’importantes zones de résistance (visibles en rectangles de couleur) qui ne sont jamais contestées et toujours de plus en plus basses. […] Le principe ici est que le marché a toujours une mémoire et se ‘souvient’ des niveaux clefs.

En d’autres termes, après un flux vendeur initial qui a permis la cassure d’un support clef, quand le marché consolide en remontant vers ce fameux seuil, les opérateurs qui n’avaient pas vu venir l’accélération antérieure vont s’y reprendre à deux fois avant de rester exposés (et risquent donc d’être eux aussi tentés d’alléger au moins leurs achats dans ladite zone). D’où l’émergence d’un nouveau flux vendeur.« 

01:30 Ceci étant dit, une autre interprétation est possible. Mathieu continue :

« [Il y a aussi] l’idée qu’avec moins de concurrents, les ‘restants’ auront davantage de place pour se développer. A l’image de la hausse de TUI hier, ou même de celle d’EasyJet (le titre de la compagnie aérienne low cost a progressé de près de 5% hier), le marché a clairement acheté cette seconde option.

Certes, sur le court terme, moins on est nombreux et plus le gâteau à se partager est proportionnellement élevé. Pour autant, au niveau sectoriel, outre les voyagistes et tour-opérateurs, force est d’admettre que les compagnies aériennes ne sont pas non plus à la fête, à l’image d’Aigle Azur et de XL Airways.

Plus largement, j’ai bien peur que les tendances structurelles pour ces acteurs soient quelque peu en perte de vitesse ces dernières années. Gageons au moins que l’apaisement autour des tensions pétrolières va se poursuivre. Car si le secteur doit aussi faire face à une nouvelle flambée du baril, les perspectives bénéficiaires de ce segment s’en trouveraient encore plus amoindries.« 

Essayez donc d’éviter le secteur pour l’instant – et pour en savoir plus, retrouvez l’analyse complète de Mathieu en cliquant ici.

02:15 Ceci étant dit, pour l’instant, les choses tiennent bon. Pas de krach, pas même de retournement sérieux… le capital confiance des banques centrales est entamé mais n’a pas complètement disparu…

Bref, il se pourrait que la situation actuelle perdure encore un petit temps. Antoine Quesada nous en dit plus dans la dernière alerte hebdomadaire de la lettre Quitte ou Double :

« Aucun signe de retournement n’apparaît pour l’instant malgré la présence de résistances dont il n’est pas impossible [que le marché] s’affranchisse.

Les marchés semblent montrer leur capacité à intégrer les doutes que pourraient susciter certains signes de ralentissement de la croissance mondiale. Ils préfèrent s’en tenir aux promesses de soutien des banques centrales malgré les réserves récemment émises par ces dernières lors de leurs récentes conférences de presse.

[…] Graphiquement, bien que sur des zones hautes au contact de résistances, des signes de retournement n’apparaissent toujours pas et comme chacun sait, il convient d’accompagner une tendance aussi longtemps que possible en l’absence de signes flagrant de retournement.

En revanche le franchissement de ces résistances pourra être considéré comme un signe de force permettant de libérer de nouveaux potentiels et par conséquent d’envisager de nouveaux objectifs. » 

03:00 Antoine en profite pour rappeler un principe extraordinairement important pour tout investisseur en actions :

« N’oublions pas que le plus important en matière de placement boursier n’est pas un prix d’achat forcément bas.

Contrairement à ce que nous apprécions tous aux moments des soldes pour des achats de vêtements par exemple, où les prix bas sont synonymes de bonnes affaires ; ce qui importe ici, c’est que quel que soit le prix d’achat d’un actif financier, il y ait un réel potentiel de hausse.

C’est-à-dire de plus-value à suivre. « 

Oui, il ne vous servira à rien d’acheter la moins chère de toutes les penny stocks, si son cours reste désespérément et obstinément plat ! Mieux vaut choisir une valeur plus chère – mais qui a de vraies perspectives de croissance.

(C’est d’ailleurs ce que fait Antoine, dont la dernière recommandation pourrait connaître une belle évolution dans les semaines qui viennent : pour la découvrir, c’est par ici.)

03:45 Et si les marchés boursiers vous inquiètent décidément trop, vous pouvez toujours vous diversifier dans des actifs alternatifs. C’est ce que conseille en tout cas Bill Bonner dans La Chronique Agora, avec des arguments de poids :

« Les actions vont-elles grimper… ou non ? Nous n’en savons rien. Mais si elles montent, nous serions très surpris de ne pas voir l’or augmenter plus encore.

L’or, c’est de la vraie monnaie, de l’argent réel. Et c’est lorsque la fausse monnaie est dévaluée et gonflée que le métal jaune brille de tous ses feux.

Depuis le début du siècle, les banques centrales ont injecté quelque 22 000 milliards de dollars de nouvel argent factice – soit, en l’an 2000, 15 fois la valeur de tout l’or du monde extrait depuis le Déluge.

En janvier 2000, le prix de l’or était de 280 $/once. Aujourd’hui, on est à 1 500 $ – il a plus que quintuplé.

Parallèlement, l’inflation ne fait pas grand’chose pour la richesse réelle. Les entreprises productives, mesurées par le Dow 30 – la fine fleur du capitalisme américain – valaient 11 500 $ en janvier 2000. Aujourd’hui, ces mêmes actions vous coûteront 27 000 $ – leur valeur a été multipliée par à peine 2,4.

Sur les 20 dernières années, l’or peu risqué vous aurait rapporté deux fois plus, en termes de plus-values, que les actions très risquées. »

Peut-être est-il temps de changer de camp ! Si vous avez besoin d’aide, cliquez ici pour une stratégie aurifère complète – et j’en profite aussi pour vous signaler, au passage, que nous avons de grands projets en la matière : restez à l’écoute !

04:30 Pour terminer, un point intéressant de la part de Robert Kiyosaki – qui pourrait vous aider à donner une toute autre direction à votre indépendance financière (et votre vie d’une manière générale !), puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de lancer votre propre entreprise.

Vous hésitez ? Robert a quelques conseils à vous donner, avec son franc-parler habituel :

« Lorsqu’une personne souhaite lancer une entreprise et qu’elle ne le fait pas, le plus souvent l’excuse donnée est la suivante : ’je n’ai pas d’argent. Comment puis-je lancer une entreprise sans argent ?’

Si j’utilise le mot ‘excuse’, c’est parce que c’est exactement ce que c’est… une excuse.

Beaucoup d’entreprises prospères ont été créées à partir d’un capital de départ faible ou inexistant. En fait, voici une liste de 50 d’entre elles, dont Lynda.com, Shopify, Shutterstock, Craigslist, et plein d’autres.

Donc, tout ce dont vous avez vraiment besoin, c’est de l’aide, une bouée de sauvetage – c’est l’objectif de mon article aujourd’hui. Peu importe que vous cherchiez à lancer une entreprise en vous y consacrant à temps plein ou à développer une activité complémentaire à laquelle vous adonner en dehors des heures de travail. Mon père riche a élaboré ce plan qui vous aidera à lancer une entreprise sans argent.

La bonne nouvelle, c’est que même si votre budget est limité, des options s’offrent à vous pour lancer une entreprise. »

Le plan en question comporte 15 étapes – ce qui fait beaucoup pour un seul article ! Nous l’avons donc décomposé en deux parties : la première est ici… et la seconde juste là.

Lisez… réfléchissez-y bien… et ensuite, lancez-vous !

Excellente soirée,

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes


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