Cher lecteur,
Il y a eu beaucoup de discussions sur l’avenir de l’industrie automobile, et elles se concentrent sur les véhicules électriques (VE).
Ce qui peut vous surprendre, c’est que la technologie qui compose les véhicules électriques existe depuis des siècles.
Inventée en 1828 et produite en série dans les années 1880, la technologie VE n’a rien de nouveau. En 1899, le record du monde de vitesse terrestre était détenu par une voiture électrique en forme de torpille appelée « La Jamais Contente ». Au début des années 1900, les taxis électriques étaient courants à New York et à Londres. Dans les années 1950, le service postal est-allemand livrait le courrier dans des camionnettes électriques. Même le Rover lunaire Apollo de la NASA utilisé sur la Lune était un VE.
La réalité est que les véhicules électriques n’ont rien de nouveau.
Si les véhicules électriques existent depuis si longtemps, pourquoi ne sont-ils jamais devenus des véhicules standard ? Pourquoi la niche VE ne s’est-elle jamais développée ? La réponse, ce sont les batteries.
Les VE sont en fait faciles à concevoir et à entretenir. Voilà la bonne nouvelle. La mauvaise nouvelle est que la durée de vie de la batterie limite leur autonomie. Des charges longues sont nécessaires pour remettre les véhicules électriques sur la route. Il y a eu des améliorations avec les batteries lithium-ion polymère, mais le problème demeure : la durée de vie de la batterie et l’autonomie sont toujours limitées.
Alors, quel avenir pour les constructeurs de véhicules électriques ?
L’opportunité de cette semaine s’appuie sur un acteur majeur dans ce domaine, et vous pouvez en profiter à court terme.
Avant que nous entrions dans les détails, examinons notre stratégie Cash-Flow pour comprendre pourquoi cette compagnie est une candidate idéale.
Chaque opportunité implique un titre ou un indice boursier majeur.
La stratégie consiste à vendre une option de vente et d’achat sur le titre ou l’indice boursier et de bénéficier ainsi des paiements reçus pour la vente de ces options.
Si l’action ou l’indice boursier se négocie dans la fourchette de prix créée par les options d’achat et de vente, vous gagnez.
Dans le même temps, vous achetez une option de vente et d’achat à un prix plus large afin de vous protéger contre les pertes. Le coût d’achat de cette assurance réduit les gains totaux, mais également le risque final.
Au final, on se retrouve avec une probabilité de gain élevée et une probabilité de perte plus faible.
Vous bénéficiez également d’une protection solide pour limiter les pertes quoi qu’il advienne.
Le montant de l’achat pour limiter les pertes est inférieur à ce que vous gagnez en vendant des options sur une fourchette de négociation plus étroite. Vous conservez donc la différence.
C’est toute la beauté de notre stratégie.
Notre travail consiste à trouver des actions ou des indices susceptibles de rester dans une fourchette de prix étroite et de générer des bénéfices pour vous.
Comme d’habitude, Jim vous en dira plus dans un instant.
Mais avant cela, je dois vous annoncer une nouvelle avec un petit pincement au coeur. Après cette semaine, Jim quittera l’équipe de Kiyosaki Trading. Jim et moi continuerons bien sûr à travailler ensemble sur d’autres projets, et Jim utilisera son temps supplémentaire pour se consacrer à la multitude de dossiers qu’il gère par ailleurs.
Je lui suis reconnaissant de m’avoir offert l’opportunité de travailler avec lui sur ce projet d’investissement. Ses idées, ses connaissances historiques et sa compréhension de l’économie mondiale sont sans égal.
Désormais, vos alertes seront plus brèves, à la demande des lecteurs. Notre équipe d’analystes prendra en charge la majeure partie des informations techniques sur toutes les alertes futures.
Retrouvez donc Jim Rickards et sa dernière contribution à votre service Kiyosaki Trading.
Robert Kiyosaki
Rédacteur en chef
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Opportunité du jour : Tesla, Inc. (NASDAQ : TSLA)
Peu d’entreprises sont capables de faire bouillir le sang des investisseurs ‒ et de déclencher la colère ‒ aussi vite que Tesla, Inc. (NASDAQ : TSLA).
D’un côté, ses partisans affirment que Tesla représente la voie vers l’avenir. Cette société aurait autant d’importance, aujourd’hui, que Google et Amazon à la fin des années 1990.
Ces deux entreprises n’étaient rentables ni l’une ni l’autre, dans les années 1990, mais elles ont été reconnues pour leur modèle économique créatif et original, potentiellement supérieur dans leurs domaines, et susceptible de changer le monde.
Il n’était pas nécessaire de prédire exactement à quel moment et dans quelle proportion Google ‒ ou Amazon ‒ deviendrait plus rentable. Il suffisait de voir que ces deux entreprises étaient en passe de dominer leurs secteurs (la publicité, les communications, la vente au détail et les services web) avec un potentiel de hausse illimité. Et c’est exactement ce qui s’est passé. Ceux qui ont investi dès le départ dans Google et Amazon (ainsi que Facebook et Apple) ont été largement récompensés.
Et c’est la même chose avec Tesla, selon les partisans de cette société. L’entreprise a « brûlé » des milliards de dollars de capitaux investis, et elle est loin d’atteindre une rentabilité permanente.
Ce n’est pas grave, selon ses partisans. Tesla a choisi une activité de niche ‒ les véhicules électroniques (VE) ‒ qui préfigure certainement le monde de demain. Dans un contexte où les combustibles fossiles sont contestés ‒ sur fond de changement climatique et d’une augmentation des émissions de C02 ‒ les énergies propres, et notamment les VE, sont la seule solution de transport acceptable.
Tesla offre des véhicules aux lignes séduisantes, des batteries améliorées, et diminue progressivement ses coûts de revient. Selon ses partisans, le cours « élevé » de l’action Tesla aura l’air très bon marché à mesure que la société se développera et que les VE seront devenus la norme, et non une exception.
N’importe quoi, rétorquent ses détracteurs. Tesla n’a rien de spécial (si ce n’est sa capacité à perdre de l’argent), et on découvrira que les VE sont soit une impasse soit ‒ s’ils ont un avenir ‒ un secteur qui sera dominé par General Motors, Ford, Mercedes, Nissan et d’autres constructeurs mondiaux dominant le secteur de la construction automobile depuis ces 100 dernières années.
Tesla n’aurait peut-être pas vendu beaucoup de voitures, si un crédit d’impôt de 7 500 $ n’avait pas été offert à chaque acheteur. Il a été réduit à 3 750 $ en 2019, puis supprimé à la fin de l’année. Voyons comment les ventes vont se comporter sans cette incitation fiscale.
Les voitures Tesla sont truffées de problèmes de fonctionnement. Certaines prennent feu, et ont des résultats médiocres lors des crash-tests, notamment.
Pour ses détracteurs, ce qu’il faut retenir, c’est que la faillite guette Tesla. Et même si la société tient bon, elle finira par se faire dépasser par General Motors, Ford ou les constructeurs allemands (Volkswagen, BMW, Mercedes), sur le plan de la conception et de la production. À 510 $ l’action, TSLA offre apparemment l’une des plus belles opportunités de vente à découvert de tous les temps.
Alors, qu’est-ce que Tesla ? Est-ce la voie vers l’avenir ou bien une actualisation défaillante d’un passé infructueux ?
La performance du cours de Tesla est tout aussi controversée que ses compétences en matière de technologie et de production. L’action TSLA s’est négociée au sein d’une étroite fourchette (« range ») variant de 180 $ à 295 $, du 1er mars 2019 au 23 octobre 2019.
À ce stade, l’action s’est mise à flamber. Elle s’est envolée de 255 $ à 328 $, soit un gain de 29% sur deux séances, seulement, entre le 23 et le 25 octobre 2019.
Après une brève phase de consolidation, l’action a de nouveau flambé de 330 $ le 5 décembre 2019 à 492 $ le 8 janvier 2020, soit un gain de 49% en un mois seulement. Les mouvements du cours, le mois dernier, ont été quasiment hyperboliques.
Ce type de mouvement peut tout à fait se justifier lorsqu’une société annonce une offre de rachat, un nouveau produit ou la nomination d’un PDG superstar. Or Tesla n’a rien proposé de tel.
Son chiffre d’affaires et ses bénéfices se sont améliorés, certes. C’est bien, mais pas dans des proportions justifiant une envolée de 160 $ en quelques semaines. D’autres facteurs, moins durables, sont à l’oeuvre.
La vérité, en ce qui concerne Tesla, c’est que cette entreprise défie les analyses fondamentales. Une analyse fondamentale du titre ‒ basée sur la valeur actuelle des futurs bénéfices, les actifs liquides nets ou la valeur nette déduction faite des actifs intangibles tels que le goodwill ou les reports de déficits fiscaux ‒ énoncerait que la société ne vaut rien, qu’elle s’oriente probablement vers la faillite.
Et pourtant, les marchés ne l’entendent pas de cette oreille. Tesla est considérée comme une société dont la valeur de marché actuelle ne représente peut-être qu’une infime partie de sa valeur de marché potentielle, en sa qualité de leader de la grande transformation industrielle de tous les temps : le passage du moteur à combustion interne aux VE.
Qui a raison ?
Heureusement, nous ne sommes pas obligés de répondre à cette question, lorsque nous appliquons notre stratégie Cash-Flow. Il nous suffit de structurer un trade qui rapporte tant que l’action Tesla demeure à l’intérieur d’un range assez serré.
Et il semble probable que le titre évolue au sein d’un range, pour l’instant. Une succession de bonnes nouvelles a fait bondir l’évaluation de Tesla. Le potentiel de hausse est limité, mais le potentiel de baisse l’est aussi, en raison de l’enthousiasme que manifestent les petits investisseurs, et d’une peur de passer à côté de quelque chose ressentie par les investisseurs institutionnels.
Les investisseurs peuvent tirer parti d’une baisse prochaine du cours extrêmement élevé de Tesla, suivie d’une évolution au sein d’un range.
C’est un scénario idéal, pour notre stratégie Cash-Flow.
Nous vous indiquons ci-dessous, comment réaliser un trade sur TSLA.
Bien à vous,
Jim Rickards
Co-rédacteur
L’opportunité Cash-Flow Zone du jour
Voyons ci-dessous comment mettre en place notre Iron Condor sur TSLA.
Notre conseil :
Vendre le CALL strike 730 $ sur TSLA échéance 31 janvier 2020
Acheter le CALL strike 740 $ sur TSLA échéance 31 janvier 2020
Vendre le PUT strike 380 $ sur TSLA échéance 31 janvier 2020
Acheter le PUT strike 375 $ sur TSLA échéance 31 janvier 2020
Bien entendu, chaque jambe d’options doit avoir le même nombre d’options. Si vous intervenez sur 3 Iron Condor, cela signifie que vous allez avoir 3 options pour chacune des 4 jambes.
Voici comment faire.
Vendre le CALL strike 730 $ sur TSLA échéance 31 janvier 2020
Sur votre compte de courtage, trouvez l’option d’achat sur Tesla (TSLA) d’expiration le 31 janvier 2020 et de strike 730 $.
- Code boursier : TSLA200131C00730000.
- Recherchez les options figurant sous le code TSLA.
- Sélectionnez la bonne date d’expiration : 31 janvier 2020.
- Choisissez le strike de 730 $.
- Sélectionnez l’option call (option d’achat).
- Sélectionnez le nombre de contrats que vous voulez vendre.
- Une fois que vous avez sélectionné le bon contrat, cliquez sur « vendre ».
- Sélectionnez « limit order » (ordre à prix limite). Cela fixe le prix du trade.
- Utilisez un ordre à cours limité entre le bid (meilleur acheteur) et le ask (meilleur vendeur) du moment en essayant d’optimiser (i.e vendre le plus cher possible).
Acheter le CALL strike 740 $ sur TSLA échéance 31 janvier 2020
Sur votre compte de courtage, trouvez l’option d’achat sur Tesla (TSLA) d’expiration le 31 janvier 2020 et de strike 740 $.
- Code boursier : TSLA200131C00740000.
- Recherchez les options figurant sous le code TSLA.
- Sélectionnez la bonne date d’expiration : 31 janvier 2020.
- Choisissez le strike de 740 $.
- Sélectionnez l’option call (option d’achat).
- Sélectionnez le nombre de contrats que vous voulez acheter.
- Une fois que vous avez sélectionné le bon contrat, cliquez sur « acheter ».
- Sélectionnez « limit order » (ordre à prix limite). Cela fixe le prix du trade.
- Utilisez un ordre à cours limité entre le bid (meilleur acheteur) et le ask (meilleur vendeur) du moment en essayant d’optimiser (i.e acheter le moins cher possible).
Vendre le PUT strike 380 $ sur TSLA échéance 31 janvier 2020
Sur votre compte de courtage, trouvez l’option de vente sur Tesla (TSLA) d’expiration le 31 janvier 2020 et de strike 380 $.
- Code boursier : TSLA200131P00380000.
- Recherchez les options figurant sous le code TSLA.
- Sélectionnez la bonne date d’expiration : 31 janvier 2020.
- Choisissez le strike de 380 $.
- Sélectionnez l’option put (option de vente).
- Sélectionnez le nombre de contrats que vous voulez vendre.
- Une fois que vous avez sélectionné le bon contrat, cliquez sur « vendre ».
- Sélectionnez « limit order » (ordre à prix limite). Cela fixe le prix du trade.
- Utilisez un ordre à cours limité entre le bid (meilleur acheteur) et le ask (meilleur vendeur) du moment en essayant d’optimiser (i.e vendre le plus cher possible).
Acheter le PUT strike 375 $ sur TSLA échéance 31 janvier 2020
Sur votre compte de courtage, trouvez l’option de vente sur Tesla (TSLA) d’expiration le 31 janvier 2020 et de strike 375 $.
- Code boursier : TSLA200131P00375000.
- Recherchez les options figurant sous le code TSLA.
- Sélectionnez la bonne date d’expiration : 31 janvier 2020.
- Choisissez le strike de 375 $.
- Sélectionnez l’option put (option de vente).
- Sélectionnez le nombre de contrats que vous voulez acheter.
- Une fois que vous avez sélectionné le bon contrat, cliquez sur « acheter ».
- Sélectionnez « limit order » (ordre à prix limite). Cela fixe le prix du trade.
- Utilisez un ordre à cours limité entre le bid (meilleur acheteur) et le ask (meilleur vendeur) du moment en essayant d’optimiser (i.e acheter le moins cher possible).
Visez un crédit d’environ 0,34 $ à 0,40 $ par montage environ. Vous choisissez ensuite le nombre de contrats que vous souhaitez placer (par exemple 4 ci-dessous).
Voici représenté le P&L du montage IC avec 4 contrats par jambe :
Cliquez sur le graphique pour l’agrandir
La stratégie est créditrice d’environ 0,38 $ par contrat (en moyenne), ce qui donne 152 $ de profit avec 4 contrats.
Le risque maximal est de 3 848 $.
Cela procurerait un rendement de 3,9% environ en seulement 2 semaines.
Si le cours de TSLA se rapproche des bornes de la zone de profit, nous ajusterons éventuellement alors en conséquence.
Remarques importantes
Soyez assuré que le marché US est ouvert au moment où vous placez vos ordres (pour avoir un carnet d’ordres reflétant le marché à ce moment).
Prenez l’abonnement aux données en temps réel de cotation des options chez votre courtier.
Sinon, vous tradez à l’aveugle : le marché bouge chaque seconde et vous ne savez pas où se situe le prix des options avec des cours décalés de 15 minutes, vous risquez donc de placer des ordres hors marché complètement désoptimisés.
Le marché bouge en permanence, donc c’est normal que les prix des options évoluent quand vous ouvrez vos écrans. Même si l’action a un peu bougé depuis l’écriture de ce conseil, vous pouvez rentrer sans problème sur le montage avec les mêmes strikes d’options, et le crédit global devrait être globalement similaire.
Bons trades !
Robert Kiyosaki
Rédacteur en chef