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Votre nouveau trade Cash-Flow Zone : Cet indice des marchés émergents se stabilise dans la zone de profit

Par 12 septembre 2019Alertes

Cher lecteur,

Les yeux des investisseurs se sont récemment tournés vers les économies développées et le marché des obligations.

Dans le monde entier, les choses ne vont pas bien sur le plan économique…

La croissance américaine ralentit sensiblement. Selon les estimations les plus fiables, la croissance annualisée aux États-Unis est passée de 3,1% au premier trimestre à 2,1% au deuxième trimestre, contre 1,5% au troisième trimestre.

L’Allemagne, le Royaume-Uni et Hong Kong sont probablement déjà en récession selon les données du deuxième trimestre (négatives pour les trois) et du troisième trimestre (également négatives).

La Chine (techniquement une économie en développement, mais aussi la deuxième au monde) connaît également un ralentissement de sa croissance en raison de la baisse de ses exportations et des guerres commerciales. Cette conclusion est basée sur des données officielles, mais il y a de bonnes raisons de croire que les données officielles sont surestimées car elles ne tiennent pas compte des investissements gaspillés dans les villes fantômes et les infrastructures qu’on pourrait considérer comme des éléphants blancs.

Si la croissance de la Chine était rapportée avec précision en utilisant les normes occidentales, elle pourrait également être au bord de la récession.

Les rendements à échéance des obligations reflètent ce ralentissement mondial. Les Bunds allemands (billets d’État à 10 ans) ont dégagé un rendement négatif de 0,638%.

Les obligations d’État japonaises à 10 ans (« JGB ») ont un rendement négatif de 0,244%.

Les bons du Trésor américains à dix ans sont toujours en territoire positif, mais ne rapportent que 1,56%, ce qui est proche de leur plus faible rendement de tous les temps et cela devrait encore baisser.

Tout cela explique cette croissance en déclin, voire négative, que nous observons partout dans le monde.

Toutefois, comme Jim le confirmera dans un instant, plusieurs indicateurs, basés sur ces informations, nous indiquent une opportunité aujourd’hui.

Passons en revue notre stratégie avant d’aller plus loin…

Chaque opportunité implique un titre ou un indice boursier majeur.

La stratégie consiste à vendre une option de vente et d’achat sur le titre ou l’indice boursier et de bénéficier ainsi des paiements reçus pour la vente de ces options.

Si l’action ou l’indice boursier se négocie dans la fourchette de prix créée par les options d’achat et de vente, vous gagnez.

Dans le même temps, vous achetez une option de vente et d’achat à un prix plus large afin de vous protéger contre les pertes. Le coût d’achat de cette assurance réduit les gains totaux, mais également le risque final.

Au final, on se retrouve avec une probabilité de gain élevée et une probabilité de perte plus faible.

Vous bénéficiez également d’une protection solide pour limiter les pertes quoi qu’il advienne.
Le montant de l’achat pour limiter les pertes est inférieur à ce que vous gagnez en vendant des options sur une fourchette de négociation plus étroite. Vous conservez donc la différence.

C’est toute la beauté de notre stratégie.

Notre travail consiste à trouver des actions ou des indices susceptibles de rester dans une fourchette de prix étroite et de générer des bénéfices pour vous.

C’est ce qui nous conduit à l’opportunité de la semaine. Je laisse la parole à Jim.

À votre opportunité Cash-Flow !

Signature Robert Kiyosaki

Robert Kiyosaki
Rédacteur en chef

 

Robert Kiyosaki

Misez sur cet indice des marchés émergents

Cher lecteur,

Dans ce contexte de déflation et de ralentissement de la croissance au sein des grandes économies, comment les marchés émergents s’en sortent-ils ?

Pas très bien.

Les marchés émergents (« ME ») sont des pays dont le PIB par habitant est inférieur à 18 000 $ par an, mais dont la dimension est tout de même assez significative par rapport à l’économie mondiale.

Les pays producteurs de pétrole sont traditionnellement exclus de la définition de marché émergent, car leurs revenus réguliers provenant d’exportations de pétrole payées en dollars les protègent en grande partie des hauts et des bas provoqués par les guerres commerciales, guerres des devises et contraintes monétaires propres aux pays gérant une économie non fondée sur le dollar.

Les principaux marchés émergents sont l’Inde, le Brésil, la Russie, le Mexique, l’Indonésie, la Turquie, la Pologne, la Thaïlande, l’Argentine, le Nigeria, l’Afrique du Sud et la Malaisie.

Nous excluons l’Iran de la liste en raison de l’impact des sanctions américaines.

Nous excluons également des pays de plus petite envergure car leurs modestes marchés financiers sont incapables d’absorber de vastes flux de capitaux et parce que leurs infrastructures physiques et juridiques sont relativement primaires. Ces pays sont qualifiés de « marchés frontières » (« frontier markets« ).

L’Afrique du Sud souffre de corruption politique et du contrecoup des attaques menées contre les agriculteurs blancs et les immigrés noirs.

L’Argentine subit un effondrement financier généralisé, avec une monnaie qui dégringole et une fuite des capitaux qui vont certainement exiger un nouveau sauvetage du FMI – le deuxième en cinq ans.

La Turquie ploie sous le fardeau d’une dette extérieure de 500 Mds$, libellée en dollars, dans un contexte où les recettes provenant du tourisme et des exportations se tarissent en raison des troubles existant dans la région, d’un régime anti-américain et d’un ralentissement de la croissance mondiale.

La Malaisie et la Thaïlande luttent péniblement contre la vigueur du dollar américain et la faiblesse des monnaies locales. Une monnaie locale bon marché peut favoriser les exportations, mais elle augmente le coût des intrants étrangers nécessaires aux exportations. Cela alourdit également le fardeau des dettes libellées en dollars.

La Russie, l’Indonésie et le Nigeria s’en sortent tous mieux que les traditionnels ME, en partie parce qu’ils ont moins de dettes et qu’ils perçoivent des revenus considérables issus du pétrole. Mais dans ces trois pays, la croissance ralentit malgré tout.

Seule la Pologne, parmi les principaux ME, semble bien s’en sortir en raison du niveau de formation de sa main-d’oeuvre et de la qualité de ses lois.

Alors, quelle est le rapport entre ces perspectives plutôt sombres pour les marchés émergents et notre recommandation de cette semaine ?

Opportunité du jour : l’ETF iShares MSCI Emerging Markets ETF (EEM)

Cette opportunité implique de réaliser un trade sur un ETF (Exchange Traded Fund) lié au principal indice axé sur les marchés émergents : iShares MSCI Emerging Markets ETF (NYSE : EEM).

Étant donné les perspectives sombres d’EEM, on peut se demander à juste titre en quoi cet ETF représente un bon candidat, pour notre stratégie Cash-Flow Zone.

La réponse est détaillée ci-dessous.

S’il est vrai que les ME subissent collectivement le ralentissement de la croissance, les actifs nets de l’ETF EEM ne sont pas répartis équitablement sur tous les ME.

La valeur nette des actifs d’EEM est d’environ 25 Mds$, mais elle se concentre énormément sur la Chine, l’Inde, la Russie et le Brésil.

Bref, EEM est davantage un fonds axé sur les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) qu’un fonds diversifié sur les ME.

Dans le Top 20 des sociétés figurant dans le portefeuille d’EEM, 7 sont chinoises, 3 sont indiennes, 3 sont russes, 3 sont brésiliennes, 2 sont sud-coréennes. Quant à Taiwan et l’Afrique du Sud, ils ne comptent, chacun, qu’une société.

Ces 20 sociétés représentent 30,1% de la totalité des actifs du fonds. Il s’agit notamment de participations de 4,67% dans le géant de l’Internet chinois Alibaba, de 4,45% dans le géant du divertissement en ligne Tencent et de 1,33% dans la China Construction Bank.

Cette concentration d’EEM sur la Chine, Taiwan, la Corée, l’Inde et la Russie se vérifie tout au long de la liste. Les pays en difficulté comme l’Argentine et la Turquie n’apparaissent pas du tout.

L’apparition de la Corée du Sud au sein de cette liste est surprenante car il s’agit d’une économie « développée », selon la norme établie.

Bref, EEM n’est pas un fonds très diversifié. C’est plutôt un fonds axé sur les marchés émergents concentrés sur l’Asie Orientale, la Russie et le Brésil.

Pour analyser EEM, il faut s’intéresser d’abord aux caractéristiques uniques de cette concentration d’actifs.

Et considérant la concentration d’EEM en Chine, c’est là qu’il convient de débuter l’analyse de la volatilité.

La performance des actions chinoises est influencée par un mélange d’éléments positifs et négatifs tout à fait appropriés à notre stratégie Cash-Flow Zone.

Sur le plan positif, la Chine possède un marché intérieur de plus d’un milliard de consommateurs potentiels. Ce chiffre est exagéré car 700 millions de personnes vivent encore dans la pauvreté : elles ne vont pas faire leurs achats sur Alibaba de sitôt.

Mais cela nous laisse plus de 300 millions de consommateurs provenant de la classe moyenne, soit un marché de dimension semblable à celle des États-Unis.

Même si la Chine est confrontée à des tarifs douaniers et à certaines exclusions à l’étranger, son marché intérieur est assez important pour garantir de la croissance. Même si les entreprises chinoises rencontrent de la résistance à l’étranger, elles sont encouragées et subventionnées sur leur territoire, sous la bannière de « champion national ».

Sur le plan négatif, l’économie chinoise dans son ensemble (y compris les investissements en équipements, la banque, la construction, les mines et bien d’autres secteurs) souffre des guerres commerciales.

La Chine est surendettée et subit une fuite des capitaux malgré l’instauration de contrôles sévères (les citoyens ont recours à l’or, au Bitcoin, aux prix de transfert et aux pertes truquées, dans les casinos, pour faire sortir l’argent).

La Chine ne peut enregistrer une croissance sans détournement de propriété intellectuelle. Or les États-Unis ont enfin pris des mesures drastiques à cet égard.

Les informations provenant de Chine (et des autres pays figurant dans le portefeuille d’EEM, tels que l’Inde, la Russie et le Brésil) continueront d’afficher un mélange de maux liés aux guerres commerciales, à la vigueur du dollar, aux perspectives de croissance de la consommation nationale et aux avancées technologiques.

C’est un environnement idéal pour que les cours consolident, ce qui est parfait pour notre stratégie Cash-Flow Zone.

Nous vous indiquons ci-dessous comment procéder pour vous positionner sur EEM.

Bien à vous,

Signature Jim Rickards

Jim Rickards
Co-rédacteur

L’opportunité Cash-Flow Zone du jour

Voici comment mettre en place l’Iron Condor sur l’ETF iShares MSCI Emerging Markets (EEM).

Notre conseil :

Vendre le CALL strike 44,50 $ sur EEM échéance 25 octobre 2019
Acheter le CALL strike 45,50 $ sur EEM échéance 25 octobre 2019
Vendre le PUT strike 38,50 $ sur EEM échéance 25 octobre 2019
Acheter le PUT strike 37,50 $ sur EEM échéance 25 octobre 2019

Voici comment faire 

Vendre le CALL strike 44,50 $ sur EEM échéance 25 octobre 2019

Sur votre compte de courtage, trouvez l’option d’achat sur iShares MSCI Emerging Markets (EEM) d’expiration le 25 octobre 2019 et de strike 44,50 $.

  • Code boursier : EEM191025C00044500.
  • Recherchez les options figurant sous le code EEM.
  • Sélectionnez la bonne date d’expiration : 25 octobre 2019.
  • Choisissez le strike de 44,50 $.
  • Sélectionnez l’option call (option d’achat).
  • Sélectionnez le nombre de contrats que vous voulez vendre.
  • Une fois que vous avez sélectionné le bon contrat, cliquez sur « vendre ».
  • Sélectionnez « limit order » (ordre à prix limite). Cela fixe le prix du trade.
  • Utilisez un ordre à cours limité entre le bid (meilleur acheteur) et le ask (meilleur vendeur) du moment en essayant d’optimiser (i.e vendre le plus cher possible).

Acheter le CALL strike 45,50 $ sur EEM échéance 25 octobre 2019

Sur votre compte de courtage, trouvez l’option d’achat sur iShares MSCI Emerging Markets (EEM) d’expiration le 25 octobre 2019 et de strike 45,50 $.

  • Code boursier : EEM191025C00045500.
  • Recherchez les options figurant sous le code EEM.
  • Sélectionnez la bonne date d’expiration : 25 octobre 2019.
  • Choisissez le strike de 45,50 $.
  • Sélectionnez l’option call (option d’achat).
  • Sélectionnez le nombre de contrats que vous voulez acheter.
  • Une fois que vous avez sélectionné le bon contrat, cliquez sur « acheter ».
  • Sélectionnez « limit order » (ordre à prix limite). Cela fixe le prix du trade.
  • Utilisez un ordre à cours limité entre le bid (meilleur acheteur) et le ask (meilleur vendeur) du moment en essayant d’optimiser (i.e acheter le moins cher possible).

Vendre le PUT strike 38,50 $ sur EEM échéance 25 octobre 2019

Sur votre compte de courtage, trouvez l’option de vente sur iShares MSCI Emerging Markets (EEM) d’expiration le 25 octobre 2019 et de strike 38,50 $.

  • Code boursier : EEM191025P00038500.
  • Recherchez les options figurant sous le code EEM.
  • Sélectionnez la bonne date d’expiration : 25 octobre 2019.
  • Choisissez le strike de 38,50 $.
  • Sélectionnez l’option put (option de vente).
  • Sélectionnez le nombre de contrats que vous voulez vendre.
  • Une fois que vous avez sélectionné le bon contrat, cliquez sur « vendre ».
  • Sélectionnez « limit order » (ordre à prix limite). Cela fixe le prix du trade.
  • Utilisez un ordre à cours limité entre le bid (meilleur acheteur) et le ask (meilleur vendeur) du moment en essayant d’optimiser (i.e vendre le plus cher possible).

Acheter le PUT strike 37,50 $ sur EEM échéance 25 octobre 2019

Sur votre compte de courtage, trouvez l’option de vente sur iShares MSCI Emerging Markets (EEM) d’expiration le 25 octobre 2019 et de strike 37,50 $.

  • Code boursier : EEM191025P00037500.
  • Recherchez les options figurant sous le code EEM.
  • Sélectionnez la bonne date d’expiration : 25 octobre 2019.
  • Choisissez le strike de 37,50 $.
  • Sélectionnez l’option put (option de vente).
  • Sélectionnez le nombre de contrats que vous voulez acheter.
  • Une fois que vous avez sélectionné le bon contrat, cliquez sur « acheter ».
  • Sélectionnez « limit order » (ordre à prix limite). Cela fixe le prix du trade.
  • Utilisez un ordre à cours limité entre le bid (meilleur acheteur) et le ask (meilleur vendeur) du moment en essayant d’optimiser (i.e acheter le moins cher possible).

Visez un crédit d’environ 0,10 à 0,12 $ par action (soit environ 10 à 12 $ pour chaque Iron Condor).

Vous choisissez ensuite le nombre de contrats que vous souhaitez placer (par exemple 6 ci-dessous).

Voici ci-dessous le montage avec 6 contrats par jambe :

Graphique Kiyosaki Trading

Cliquez sur le graphique pour l’agrandir

La stratégie est créditrice d’environ 0,11 $ par contrat, ce qui fait 66 $ (moins les frais de transaction) de profit dans le cas de 6 contrats.

Le risque maximal est un peu inférieur à 550 $.

Les probabilités sont fortement de notre côté. Comme vous le voyez sur le graphe ci-dessus, l’écart-type normal du cours de l’action sur la période est la zone colorée en bleu foncé…

Si le cours de EEM se rapproche des bornes de la zone de profit, nous ajusterons alors en conséquence pour ne pas nous retrouver dans la zone de pertes.

Remarques importantes 

Soyez assuré que le marché US est ouvert au moment où vous placez vos ordres (pour avoir un carnet d’ordres reflétant le marché à ce moment).

Prenez l’abonnement aux données en temps réel de cotation des options chez votre courtier.

Sinon, vous tradez à l’aveugle : le marché bouge chaque seconde et vous ne savez pas où se situe le prix des options avec des cours décalés de 15 minutes, vous risquez donc de placer des ordres hors marché complètement désoptimisés.

Le marché bouge en permanence, donc c’est normal que les prix des options évoluent quand vous ouvrez vos écrans. Même si l’action a un peu bougé (41,70 $ au moment où j’écris ces lignes), vous pouvez rentrer sans problème sur le montage avec les mêmes strikes d’options, et le crédit global devrait être globalement similaire.

Bons trades !

Signature Robert Kiyosaki

Robert Kiyosaki
Rédacteur en chef

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