Cher lecteur,
Chaque année, la période novembre-décembre marque le sommet de l’activité des consommateurs. Plus de 30% de toutes les ventes au détail de l’année sont compressées en un peu plus de 10% de l’année civile, durant les semaines entre Thanksgiving et Noël.
La saison des fêtes en est la raison. Achat de cadeaux de Noël et Hanoukka, fêtes de bureau, voyages, réunions avec la famille et les amis…
Qu’il s’agisse de cadeaux, de repas ou d’essence dans le réservoir, les portefeuilles de consommation sont grands ouverts pendant cette période de l’année.
Bien sûr, il y a un revers de la médaille. Les consommateurs maintiennent-ils le rythme après cette période ou font-ils une pause après la frénésie du shopping de fin d’année ?
Comme nous le montrent les données, aux États-Unis, le consommateur est en bonne forme. La valeur nette des ménages a augmenté en raison de la hausse du cours des actions, de la hausse des prix de l’immobilier et de la baisse du ratio dette / revenu.
Les légères hausses salariales se sont poursuivies jusqu’en 2019 et le chômage est faible. Quiconque veut un emploi peut en trouver un, apparemment, et de nombreux ménages se composent désormais de deux ou trois salariés, certains avec deux emplois chacun.
De plus, le consommateur est en bonne forme car un nouveau conservatisme financier s’est installé.
Les consommateurs savent que leurs plans épargne retraite ont pris de la valeur, mais ils se souviennent également du krach de 2008 (et d’une baisse de 18% des cours des actions au quatrième trimestre de 2018), ils ne font donc pas entièrement confiance à ces gains qu’ils ne considèrent pas comme une réserve de valeur fiable.
Les consommateurs savent également que leur valeur nette immobilière augmente, mais ils sont moins désireux d’y puiser que pendant la frénésie du taux de refinancement 2004-2006. Les banques sont également plus réticentes à prêter en raison des ratios prêt / valeur plus élevés, des évaluations plus strictes, des exigences de dossier plus élevées et des notes de crédit plus élevées requises par Dodd-Frank.
En fin de compte, oui, les consommateurs sont en grande forme, mais ils ne sont pas dans une période de dépenses frénétiques.
Cela se traduit par des taux d’épargne beaucoup plus élevés. Les consommateurs sont mieux lotis (ils le sont), mais leur richesse n’est pas exploitée dans le cadre de nouveaux prêts et est dissimulée dans les banques et les fonds du marché monétaire.
Le consommateur moyen choisit de ne pas investir à la fois dans des actifs ET des passifs, afin de garder son argent au chaud – dans un endroit « sûr » selon lui.
Ainsi, alors que les détaillants ont connu une saison de Noël vigoureuse, il y a lieu de douter que les consommateurs les plus dépensiers continueront leurs achats compulsifs maintenant que l’hiver s’est installé.
Ce ralentissement des dépenses nous mène à l’opportunité de cette semaine.
Tout d’abord, examinons notre stratégie Cash-Flow pour comprendre comment un environnement moins volatil peut nous permettre d’encaisser des bénéfices.
Chaque opportunité implique un titre ou un indice boursier majeur.
La stratégie consiste à vendre une option de vente et d’achat sur le titre ou l’indice boursier et de bénéficier ainsi des paiements reçus pour la vente de ces options.
Si l’action ou l’indice boursier se négocie dans la fourchette de prix créée par les options d’achat et de vente, vous gagnez.
Dans le même temps, vous achetez une option de vente et d’achat à un prix plus large afin de vous protéger contre les pertes. Le coût d’achat de cette assurance réduit les gains totaux, mais également le risque final.
Au final, on se retrouve avec une probabilité de gain élevée et une probabilité de perte plus faible.
Vous bénéficiez également d’une protection solide pour limiter les pertes quoi qu’il advienne.
Le montant de l’achat pour limiter les pertes est inférieur à ce que vous gagnez en vendant des options sur une fourchette de négociation plus étroite. Vous conservez donc la différence.
C’est toute la beauté de notre stratégie.
Notre travail consiste à trouver des actions ou des indices susceptibles de rester dans une fourchette de prix étroite et de générer des bénéfices pour vous.
L’opportunité de cette semaine s’inscrit parfaitement dans cette stratégie.
N’oubliez pas que notre stratégie Cash-Flow s’appuie sur une faible volatilité pour produire des gains. Les actions et les indices boursiers qui ne bougent pas beaucoup sont les candidats parfaits.
Grâce à cette stratégie, notre équipe a identifié un détaillant qui bénéficiera de la stabilité des prix après la frénésie d’achat des fêtes.
Je vous laisse avec Jim pour plus d’informations.
À votre opportunité Cash-Flow !
Robert Kiyosaki
Rédacteur en chef
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Opportunité du jour : Bed Bath & Beyond Inc.
(NASDAQ : BBBY)
Bed Bath & Beyond Inc. (NASDAQ : BBBY) fait partie des leaders de la vente au détail, aux États-Unis. La société exploite des magasins sous différentes enseignes, notamment Christmas Tree Shops, Hamon Face Values, World Market, Cost Plus et buybuy Baby, outre ses points de vente phares Bed Bath & Beyond.
À l’heure actuelle, le groupe possède 1 530 magasins, ainsi que des plateformes de vente en ligne et d’autres sites de distribution. Ses sites sont principalement situés aux États-Unis, au Mexique et au Canada. La chaîne a été fondée en 1971, sous l’enseigne Bed n’Bath, et son siège social se situe à Union, dans le New Jersey.
La société réalise un chiffre d’affaires de plus de 12,4 Mds$, emploie plus de 65 000 salariés, et sa capitalisation boursière s’élève à 2 Mds$, environ. Les magasins proposent des articles d’aménagement et du mobilier, notamment du linge de maison, des équipements de cuisine, des articles de décoration, des ustensiles, des consommables et des articles pour enfant.
BBBY fait partie de l’indice S&P 500, et figure au classement Fortune 500 des plus grandes entreprises américaines. Ses principaux concurrents sont, entre autres, Target, Walmart, Pier 1 Imports et Williams-Sonoma.
Ce détaillant a survécu à une année 2019 tumultueuse. En mars 2019, trois fonds d’investissement activistes ont annoncé leur intention de faire partir le PDG, Steven Temares.
Cette attaque menée sur la direction de la société a été fructueuse : Temares a démissionné en mai pour être remplacé, temporairement, par un membre du conseil d’administration, Mary Winston, représentant les investisseurs activistes.
En novembre dernier, l’entreprise a annoncé la nomination de son nouveau PDG, Mark Tritton, ex-directeur marketing de Target.
Toute cette agitation à la tête de Bed Bath & Beyond, en 2019, s’est reflétée dans la volatilité de son titre durant l’année qui vient de s’écouler. Le titre a évolué au sein d’une large fourchette (« range« ), tout au long de l’année dernière, passant d’un plus haut de 19,41 $, enregistré le 10 avril, à un plus bas de 7,40 $, enregistré le 15 août.
L’action a opéré un puissant rally lors de la publication de résultats trimestriels positifs (le 8 janvier 2019 et le 9 octobre 2019), même si elle a brutalement chuté en raison des turbulences concernant son PDG, et à l’annonce de la fermeture de certains magasins (10 avril 2019).
À partir du plus bas intermédiaire de 7,40 $, enregistré le 15 août, le titre a opéré un rally de 140% pour atteindre 17,72 $ le 18 décembre dernier.
Depuis, l’action a légèrement reculé et cote 16,80 $. Il est important de noter qu’à son cours actuel, l’action est proche du point médian de 13,50 $ qu’affiche son range sur un an.
Autrement dit, le titre BBBY semble s’être installé dans un schéma de trading moins volatil, et une évaluation plus durable, après avoir décrit des montagnes russes l’an dernier.
Le fait que BBBY se situe près de son point médian ‒ une fois passées toutes les bonnes et mauvaises nouvelles (changement de PDG, fermetures de magasin, des résultats positifs, etc.) ‒ en fait un candidat idéal, du point de vue de notre stratégie Cash-Flow.
Des consommateurs moins frénétiques et un conseil d’administration moins agité sont des ingrédients favorables à une faible volatilité et à une stabilité du cours, pour les mois à venir.
Notre équipe a trouvé le moyen idéal de tirer parti de cette faible volatilité que l’on anticipe sur BBBY.
Lisez la suite pour le découvrir.
Bien à vous,
Jim Rickards
Co-rédacteur
L’opportunité Cash-Flow Zone du jour
Nous avons une opportunité de trade unique et potentiellement très lucrative à examiner aujourd’hui.
L’entreprise Bed Bath & Beyond (BBBY) a eu une année bien remplie. En milieu d’année, ses actions ont été massacrées. Puis, grâce à des actionnaires activistes et une vente récente de 250 millions de dollars de biens immobiliers, le cours a rebondi ‒ en hausse de 53% par rapport à l’année dernière !
Malgré cela, c’est un titre qui se trouve dans un range très limité… parfait pour un Iron Condor.
Notre conseil :
Vendre le CALL strike 21 $ sur BBBY échéance 21 février 2020
Acheter le CALL strike 22 $ sur BBBY échéance 21 février 2020
Vendre le PUT strike 11 $ sur BBBY échéance 21 février 2020
Acheter le PUT strike 10 $ sur BBBY échéance 21 février 2020
Bien entendu, chaque jambe d’options doit avoir le même nombre d’options. Si vous intervenez sur 3 Iron Condor, cela signifie que vous allez avoir 3 options pour chacune des 4 jambes.
Voici comment faire.
Vendre le CALL strike 21 $ sur BBBY échéance 21 février 2020
Sur votre compte de courtage, trouvez l’option d’achat sur Bed Bath & Beyond (BBBY) d’expiration le 21 février 2020 et de strike 21 $.
- Code boursier : BBBY200221C00021000.
- Recherchez les options figurant sous le code BBBY.
- Sélectionnez la bonne date d’expiration : 21 février 2020.
- Choisissez le strike de 21 $.
- Sélectionnez l’option call (option d’achat).
- Sélectionnez le nombre de contrats que vous voulez vendre.
- Une fois que vous avez sélectionné le bon contrat, cliquez sur « vendre ».
- Sélectionnez « limit order » (ordre à prix limite). Cela fixe le prix du trade.
- Utilisez un ordre à cours limité entre le bid (meilleur acheteur) et le ask (meilleur vendeur) du moment en essayant d’optimiser (i.e vendre le plus cher possible).
Acheter le CALL strike 22 $ sur BBBY échéance 21 février 2020
Sur votre compte de courtage, trouvez l’option d’achat sur Bed Bath & Beyond (BBBY) d’expiration le 21 février 2020 et de strike 22 $.
- Code boursier : BBBY200221C00022000.
- Recherchez les options figurant sous le code BBBY.
- Sélectionnez la bonne date d’expiration : 21 février 2020.
- Choisissez le strike de 22 $.
- Sélectionnez l’option call (option d’achat).
- Sélectionnez le nombre de contrats que vous voulez acheter.
- Une fois que vous avez sélectionné le bon contrat, cliquez sur « acheter ».
- Sélectionnez « limit order » (ordre à prix limite). Cela fixe le prix du trade.
- Utilisez un ordre à cours limité entre le bid (meilleur acheteur) et le ask (meilleur vendeur) du moment en essayant d’optimiser (i.e acheter le moins cher possible).
Vendre le PUT strike 11 $ sur BBBY échéance 21 février 2020
Sur votre compte de courtage, trouvez l’option de vente sur Bed Bath & Beyond (BBBY) d’expiration le 21 février 2020 et de strike 11 $.
- Code boursier : BBBY200221P00011000.
- Recherchez les options figurant sous le code BBBY.
- Sélectionnez la bonne date d’expiration : 21 février 2020.
- Choisissez le strike de 11 $.
- Sélectionnez l’option put (option de vente).
- Sélectionnez le nombre de contrats que vous voulez vendre.
- Une fois que vous avez sélectionné le bon contrat, cliquez sur « vendre ».
- Sélectionnez « limit order » (ordre à prix limite). Cela fixe le prix du trade.
- Utilisez un ordre à cours limité entre le bid (meilleur acheteur) et le ask (meilleur vendeur) du moment en essayant d’optimiser (i.e vendre le plus cher possible).
Acheter le PUT strike 10 $ sur BBBY échéance 21 février 2020
Sur votre compte de courtage, trouvez l’option de vente sur Bed Bath & Beyond (BBBY) d’expiration le 21 février 2020 et de strike 10 $.
- Code boursier : BBBY200221P00010000.
- Recherchez les options figurant sous le code BBBY.
- Sélectionnez la bonne date d’expiration : 21 février 2020.
- Choisissez le strike de 10 $.
- Sélectionnez l’option put (option de vente).
- Sélectionnez le nombre de contrats que vous voulez acheter.
- Une fois que vous avez sélectionné le bon contrat, cliquez sur « acheter ».
- Sélectionnez « limit order » (ordre à prix limite). Cela fixe le prix du trade.
- Utilisez un ordre à cours limité entre le bid (meilleur acheteur) et le ask (meilleur vendeur) du moment en essayant d’optimiser (i.e acheter le moins cher possible).
Visez un crédit de 0,17 $ à 0,23 $ par montage environ. Vous choisissez ensuite le nombre de contrats que vous souhaitez placer (par exemple 3 ci-dessous).
Voici représenté le P&L du montage IC avec 3 contrats par jambe :
Cliquez sur le graphique pour l’agrandir
La stratégie est créditrice d’environ 0,19 $ par contrat (en moyenne), ce qui donne 57 $ de profit avec 3 contrats.
Le risque maximal est de 243 $.
Cela procurerait un rendement de 23% environ en 6 semaines environ.
Si le cours de BBBY se rapproche des bornes de la zone de profit, nous ajusterons éventuellement alors en conséquence.
Remarques importantes
Soyez assuré que le marché US est ouvert au moment où vous placez vos ordres (pour avoir un carnet d’ordres reflétant le marché à ce moment).
Prenez l’abonnement aux données en temps réel de cotation des options chez votre courtier.
Sinon, vous tradez à l’aveugle : le marché bouge chaque seconde et vous ne savez pas où se situe le prix des options avec des cours décalés de 15 minutes, vous risquez donc de placer des ordres hors marché complètement désoptimisés.
Le marché bouge en permanence, donc c’est normal que les prix des options évoluent quand vous ouvrez vos écrans. Même si l’action a un peu bougé depuis l’écriture de ce conseil, vous pouvez rentrer sans problème sur le montage avec les mêmes strikes d’options, et le crédit global devrait être globalement similaire.
Bons trades !
Robert Kiyosaki
Rédacteur en chef
