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Vous êtes contrarié ?

Par 11 mars 2019Alertes

« Chassez la contrariété, elle reviendra vous hanter à la une des journaux. »

Jean Dion

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 « Les fondamentaux économiques sont têtus », titre un éditorial du Monde aujourd’hui, avant de continuer : « Trump est en train de l’apprendre à ses dépens ».

Une leçon que pas mal de dirigeants mondiaux sont en train d’assimiler eux aussi : il y a des limites à la manipulation des marchés, des taux, de la monnaie, de l’économie… bref, de tout.

00:30 Dernier « fondamental » à venir contrarier la belle humeur de Trump, l’emploi. Philippe Béchade nous donne les derniers chiffres dans La Bourse au Quotidien – révélant au passage qu’on n’avait pas vu pire depuis septembre 2017 :

« La publication du rapport sur l’emploi du Département du Travail suscite stupeur ou incrédulité avec +20 000 emplois non agricoles créés le mois dernier, alors que le consensus tablait sur +180 000 à +200 000 (score proche de celui dévoilé 48 heures auparavant par l’enquête ADP).

A vrai dire, les 311 000 créations annoncées pour janvier constituaient un chiffre tout aussi imaginaire.

Le plus inquiétant, c’est la dérive des calculs [de ces chiffres] vers des niveaux d’approximation qui deviennent surréalistes (marge d’erreur de 150 000 à 200 000 depuis deux mois).

Alors, les marchés font une moyenne : +311 000 +20 000 = 165 500… allez, ça reste proche de la moyenne trimestrielle à +180 000.

Nul ne s’étonnera dans ces conditions d’une rechute du taux de chômage de 0,3 point à 3,8% contre 3,9% attendu.« 

Ce n’est pas parce qu’on répète à l’envi qu’on a « la plus forte valeur boursière DEPUIS TOUJOURS, les meilleurs chiffres économiques depuis des années, le chômage est à son plus bas en 17 ans »… et que tout le monde prend cela comme parole d’évangile… que c’est vrai !

L’illusion peut durer un temps (parfois très long – trop long, même, de l’avis de pas mal de nos rédacteurs)… mais elle se dissipera tôt ou tard.

Je n’aurai donc qu’un conseil à vous donner : retenez la leçon avant nos dirigeants ; observez l’économie, la vraie… notez les niveaux de dette insoutenables, les institutions financières et monétaires aux abois, la consommation qui ralentit…

… Et prenez vos précautions.

01:30 En voici d’autres qui sont sur le point de se voir passablement contrariés dans les temps qui viennent – les FAANGS et autres géants de la « nouvelle économie », pour qui le vent semble être en train de tourner, après les années de croissance folle.

Edern Rio nous en dit plus dans Opportunités Technos :

« Les monopoles incontestables, mis en place par les géants américains d’Internet, nuisent à la concurrence et à l’innovation.

Amazon est désormais plus ou moins seul dans le domaine du commerce en ligne. Google domine le marché des moteurs de recherche, celui du système d’exploitation pour smartphone. Quant à Facebook, si sa situation est la plus fragile, puisque rien n’empêche les internautes de décider du jour au lendemain de changer de réseau social, il règne en maître sur les données personnelles. Surtout, il possède également WhatsApp et Instagram.

[…] Il devient de plus en plus évident que ces grandes entreprises ont atteint une taille telle que quand elles estiment qu’une entreprise plus petite a développé une technologie qui les intéresse ou les menace, elles la rachètent. Ce qui renforce la concentration de technologies qui ont une influence majeure sur le monde moderne. »

Comment remédier à cela ? Les gouvernements commencent à se saisir du problème ; on peut compter sur eux pour mettre le nez dans tout cela… mais l’efficacité de leurs interventions reste à prouver, bien entendu.

Il se peut quand même que la croissance de Facebook, Apple, Amazon et consorts soit quelque peu ralentie dans les années qui viennent : si vous les avez en portefeuille, surveillez bien les cours – le moment est peut-être propice à une prise de bénéfice, au moins partielle.

Et tant qu’à faire… profitez de cette folie du rachat en vous positionnant sur de petites technos qui font baver d’envie les grandes : à vous les profits, en cas d’OPA. Ray Blanco peut vous aider à sélectionner les futures gagnantes, en passant par ici.

02:15 Tout de même, je n’ai pas que du négatif à vous proposer aujourd’hui ! En fait, Zach Scheidt attirait l’attention de ses lecteurs sur un segment souvent ignoré du marché financier… alors qu’il vous permet de vous positionner aux côtés des meilleurs investisseurs de Wall Street.

Il s’agit du private equity, ces fonds d’investissement privés ultra-spécialisés qui brassent des milliards de dollars et peuvent faire ou défaire les cours.

Je passe la parole à Zach :

« Pendant des années, les sociétés d’investissement privé ont snobé les investisseurs ordinaires. Si votre valeur nette liquide ne dépasse pas le million de dollars, vous n’avez même pas une chance d’obtenir un rendez-vous sur place.

Mais à Wall Street, l’avidité peut parfois être une bonne chose. Dans le cas des sociétés de private equity, elle nous donne une chance de participer à l’action.

Voyez-vous, il y a quelques années, une poignée de sociétés de private equity ont décidé de lever encore plus de fonds pour leurs créateurs en vendant des parts de leurs entreprises au public. Ainsi, même si vous ne pouvez probablement toujours pas investir dans nombre des fonds que ces entreprises gèrent, vous pouvez tout de même posséder une part des sociétés de private equity qui gèrent ces fonds.« 

03:00 C’est encore mieux qu’investir directement dans le fonds, explique Zach, pour une raison très simple :

« Les investisseurs dans les fonds de private equity ne gagnent d’argent que si les investissements du fonds montent. Les sociétés de private equity, en revanche, facturent à leurs clients des frais de gestion (qui sont versés quelle que soit l’orientation des actions, à la hausse ou à la baisse) en plus des primes d’incitation (où l’on conserve une partie des profits).

Ainsi, aussi injuste que cela paraisse, les sociétés de private equity gagnent de l’argent que leurs clients prospèrent ou non.

Lorsque vous achetez les actions d’une société de private equity, vous montez à bord du même bateau que les gestionnaires.

[…] Et plus la société de private equity génère de profits, plus vous touchez de revenus !« 

Pas mal, comme deal, non ? Si vous êtes intéressé, Zach recommande deux de ces fonds dans le dernier numéro du Nouveau Rentier : pour en savoir plus – et vous positionner –, cliquez ici.

03:45 Pour terminer cette édition, quelques nouvelles du marché des cryptos – avec peut-être une question que vous vous posez en ce moment-même :

« Une abonnée me demandait récemment si c’était le bon moment pour passer à l’achat sur le marché crypto car elle n’avait pas eu l’occasion de le faire« .

Florian répond à cela dans son service, Cryptos Trading, avec des nouvelles plutôt encourageantes :

« Evidemment, il est plus intéressant d’investir maintenant… que sur les plus hauts niveaux de décembre 2018.

Et je dois dire que si la sortie du bear market n’est pas encore certaine, le newsflow devient meilleur. Les institutions s’immiscent petit à petit sur le marché. A long terme je suis positif« .

04:15 Oui, les choses commencent timidement à bouger – ou plutôt à « re-bouger » sur le marché. On est loin de la folie furieuse des débuts… et c’est une bonne chose. Les spéculateurs purs ont reculé, laissant la place aux vrais investisseurs et permettant – enfin – de renouer avec les fondamentaux.

Florian reprend :

« Certains catalyseurs sont toujours présents : Bakkt suspendu à l’autorisation de la CFTC, les demandes d’ETF Bitcoins qui pourront apporter plus de liquidités sur le marchés…

[…] J’ai dans le viseur une nouvelle recommandation. Je vous en ferai part prochainement, une fois certains points éclaircis.

Début août dernier voici quel était mon conseil :

‘Dans le cas où vous souhaiteriez réinjecter de l’argent frais sur le marché dans les semaines à venir, privilégiez plutôt le Bitcoin (BTC) en rachetant dans les creux […].« 

Un conseil qui reste d’actualité – et si vous voulez aller un peu plus loin, n’hésitez pas à rejoindre les lecteurs de Florian en cliquant ici.

Je vous souhaite une excellente soirée, rendez-vous demain pour de nouvelles aventures !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 


★★★  Le chiffre du jour  ★★★

 

30 millions

C’est le nombre de passagers transportés en 2018 par la société de VTC Lyft, dont l’introduction en bourse est imminente.

En tant qu’investisseur particulier, vous pouvez participer à ce qui sera l’une des plus grosses IPO de l’année (voire de la décennie)… en entrant par la petite porte !

James Altucher vous explique comment dans ses Dossiers : pour vous abonner, c’est par ici. N’attendez pas trop : selon Lyft, l’IPO est prévue pour avrilmieux vaut vous positionner avant.

A votre tour, maintenant : il suffit de cliquer ici.

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