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Y’a plus d’saisons !

Par 12 novembre 2019Alertes

« On ne se laisse surprendre que par la première pluie de la saison. »

– Proverbe kété

 

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Un orage : c’est ce que contemple votre correspondante, surveillant les gouttes derrière sa fenêtre – et écoutant les grêlons claquer contre les vitres. En tout cas, c’est bien un éclair que je viens de voir… en plein mois de novembre.

Pluie
Y’a plus d’saisons, ma bonne dame, me direz-vous – certes, et c’est sans doute aussi ce que se disent les intervenants boursiers : l’été dure désormais même l’hiver, la baisse n’existe plus (même les rendements obligataires remontent !), les autorités maîtrisent désormais tous les leviers économiques et monétaires…

Eh bien, qui vivra verra, pour employer un cliché de plus : hausse éternelle ou simple « reculade pour mieux sauter ensuite »… nous sommes là pour vous aider à tirer parti des deux cas de figure !

00:30 L’une des précautions à prendre pour augmenter vos chances de sortir gagnant – quelle que soit la tournure que prennent les marchés –, c’est de voir au-delà des gros titres, pour comprendre la réalité parfois cachée par les annonces tonitruantes.

Exemple : les dernières affirmations de Donald Trump concernant l’évolution de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. Sachant que les auditions publiques commenceront demain dans le cadre de la procédure visant à la destitution du président US, ce dernier a tout intérêt à mettre en avant victoires et points positifs.

01:00 Sauf que tout n’est pas aussi clair et net qu’on pourrait le penser, explique Philippe Béchade dans La Bourse au Quotidien :

« Donald Trump annonce que ‘la Chine veut un accord commercial’ et que cet accord va être signé sur le sol américain. Il aurait pu l’être à la mi-novembre au Chili, donc en terrain neutre, mais ce sommet a été annulé pour cause de chaos politique dans le pays.

Mais quelle est la portée réelle du deal dont Trump annonce la signature imminente, d’autant qu’il précise qu’il n’y a pas encore d’accord sur la manière dont les surtaxes tarifaires vont être levées ? Cela devait relever d’une initiative bilatérale ‘par tranche’, mais il semblerait bien qu’il n’y ait aucun agrément à ce sujet… et la Chine ne veut rien négocier tant que les Américains n’auront pas supprimé celles déjà mises en place.

Autrement dit, cela ressemble beaucoup à un nouveau coup de bluff de Trump : il n’y a aucun véritable accord sur la table.

Il tente juste de faire rêver les marchés en montrant le stylo avec lequel il va parapher un deal, si jamais un document doit effectivement être co-signé. »

La suite de l’article est juste ici. Si les marchés acceptent de se laisser bercer par de telles annonces… il y a de beaux gains à faire. Si en revanche ils se montrent un peu plus exigeants et décident de baisser, eh bien… il y a de beaux gains à faire aussi ! Le tout est de bien choisir votre stratégie.

01:45 Au-delà de la stratégie, il faut aussi choisir les bonnes valeurs – et, une fois encore, ne pas se laisser aveugler par le strass et les paillettes. Prenez l’exemple WeWork, qui pourrait entraîner d’autres dans sa chute. Bill Bonner explique cela dans La Chronique Agora :

« La semaine dernière, par exemple, nous lisions que le conglomérat japonais SoftBank – avec ses investissements ‘visionnaires’ fantaisistes – obtient ce qu’il mérite. Bloomberg :

‘Masayoshi Son révèle enfin les dommages causés au SoftBank Group Corp. par les paris sur WeWork et Uber Technologies Inc.

Le géant de l’investissement japonais a rapporté mercredi sa première perte opérationnelle trimestrielle en 14 ans – environ 6,5 milliards de dollars – après avoir dû déprécier une série d’investissements de haut vol. La société a dû absorber des frais de 497,7 Mds¥ (4,6 milliards de dollars) pour WeWork, dont l’implosion spectaculaire a transformé une start-up de bureaux partagés autrefois prometteuse en risée de la Silicon Valley.’

SoftBank venait en tête. Derrière elle doivent se trouver des milliers d’autres… égarés par l’argent bizarre des banques centrales, des taux d’intérêt faussés et leur propre vanité.« 

La suite de l’article est juste ici ; il démontre aussi que tout n’est pas aussi stable qu’on pourrait le penser dans l’économie américaine… et que des remèdes drastiques pourraient être bientôt à l’ordre du jour. Mieux vaut prendre vos précautions avant !

02:30 Ceci étant dit, il est tout aussi dommageable pour vos investissements de vous affoler trop vite. Zach Scheidt a quelques conseils (trois, plus précisément !) pour vous aider à prendre les bonnes décisions au bon moment – notamment le fait de prendre un peu de recul lorsque les choses deviennent trop agitées :

« Vous déconnecter du site Internet de votre courtier en ligne lorsque le marché est particulièrement volatil peut vous aider à réduire la tentation de prendre des décisions inutiles.

Vous devriez également éviter de consulter les sites et les chaînes d’informations financières.

Rappelez-vous, les médias dépendent de l’audimat et rien n’attire autant l’attention des gens que les gros titres à sensation et les prédictions alarmistes.

Attendez-vous à ce qu’ils vous détaillent quotidiennement les hauts et les bas du marché, présentant chaque fluctuation des principaux indices comme s’il s’agissait d’une nouvelle fracassante. Des invités spéciaux vous expliqueront pourquoi c’est le moment de paniquer ou vous sermonneront pour ne pas avoir su profiter du dernier mouvement de hausse.

D’ici peu de temps, vous commencerez à remettre en question votre stratégie consistant de rester calme et de ne rien faire.

Le meilleur moyen d’éviter cela est d’éviter la tentation elle-même. Regardez un match de sport, allez vous balader, faites ce qu’il faut pour vous assurer de ne pas vous laisser influencer par un présentateur ou l’invité d’une chaîne d’information financière.« 

03:15 Pour autant, il ne s’agit pas non plus de vous désintéresser totalement de votre portefeuille et de laisser le hasard décider de son sort !

Zach continue :

« [Cela] ne signifie pas que vous ne devriez jamais modifier la répartition de votre portefeuille boursier.

Lorsque les marchés chutent, il pourrait être logique dans certains cas de vendre une partie de vos positions afin d’éviter des pertes plus importantes. Vous pourriez aussi avoir intérêt à partir à la chasse aux bonnes affaires, en achetant les actions d’entreprises solides à des prix bradés.

De la même manière, les mouvements de hausse du marché peuvent constituer l’opportunité de prendre vos profits ou peut-être de vous accrocher à une entreprise à l’avenir prometteur dont les actions sont en hausse.

Mais ces opérations boursières ne devraient jamais être le résultat d’une réaction impulsive à l’évolution des conditions de marché.

Vous avez acheté vos actions pour une raison précise. Ne les vendez pas tant que cette raison reste applicable.

Assurez-vous également d’avoir une bonne raison d’acheter de nouvelles actions – et pas uniquement leur prix.

Planifiez vos opérations boursières et suivez à la lettre votre plan.

Car les choses ne vont pas aussi mal que vous le pensez. »

D’excellents conseils – je vous recommande la suite de l’article, juste ici. Conservez-le quelque part, et ressortez-le en cas de turbulences boursières avérées, il vous évitera peut-être de coûteuses erreurs !

04:00 Tiens ! Le temps de rédiger ces quelques paragraphes, et le soleil a fait sa réapparition derrière ma fenêtre…

Soleil
 

C’est raccord avec la bonne nouvelle que je voulais vous annoncer : l’un des secteurs de prédilection de nos spécialistes fait des progrès spectaculaires outre-Manche, comme l’explique Ray Blanco dans la dernière alerte du service Cannabis Investors Club :

« Le Royaume-Uni a légalisé l’usage du cannabis médical il y a peu et pourtant le marché des produits à base de CBD y aurait déjà dépassé celui de la vitamine C et D, selon une récente étude du Center for Medicinal Cannabis.

Il estime ce marché à 300 M£ pour l’année 2019 et prévoit qu’il va continuer de croître pour atteindre le milliard de livres en 2025. Entre 4 et 6 millions d’Anglais auraient essayé des compléments alimentaires contenant du CBD.

Pour autant, ici comme aux Etats-Unis, le problème de la régulation est une véritable épée de Damoclès. Le même centre a étudié les produits proposés aux consommateurs et découvert que 38 % des produits vendus ne contenaient pas ce qui était indiqué sur le flacon.

En règle générale, il y avait beaucoup moins de produits actifs que ce qui était indiqué. Pire encore, 50 % d’entre eux contenaient plus de THC que la limite légale.

La réaction des entreprises est à mon avis la meilleure : ils ont décidé de créer une association de professionnels, l’Association for the Cannabinoid Industry (ACI), dont le premier objectif sera de créer un organisme de certification composé de membres des autorités sanitaires, de médecins, de biologistes et d’industriels du secteur.

L’objectif est de produire un label qui certifiera la conformité des produits vendus. Ce sera à la fois un outil marketing et un outil de négociation avec les autorités sanitaires. En effet, le risque aujourd’hui est une interdiction pure et simple de tous les produits à base de CBD.

Je vous l’ai dit : le potentiel de marché est immense, mais il est urgent que les acteurs du cannabis légal normalisent leur activité.« 

A mesure que ce processus avance, les opportunités se multiplient : Ray est là pour vous indiquer les meilleures – en passant par ici.

Il me reste à vous souhaiter une excellente soirée, en attendant la prochaine averse… et à demain !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes


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Cela fait 410 € en plus sur votre compte en banque (pour 1 000 € investis sur chaque position) en deux trades seulement !

Merci l’or et le palladium – deux métaux sur lesquels ont pu miser les lecteurs de Mathieu Lebrun… avec profit : pour recevoir les prochaines recommandations, c’est par ici.

 

 

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