Cher Nouveau Rentier,
« Encore ? m’a demandé ma fille aînée, en roulant les yeux. Tu es au courant que tu as six autres enfants que tu peux aussi couvrir de honte ? »
Je travaille dur sur votre prochain numéro du Nouveau Rentier.
Et j’avertissais ma fille que mon introduction contiendrait une nouvelle anecdote la concernant. Elle m’a fait remarquer que j’avais déjà parlé d’elle plusieurs fois récemment (ici ou là).
Mais je lui ai expliqué que c’était parce que le confinement lié au coronavirus l’avait davantage affectée que les autres membres de la famille. En fait, ses craintes, déceptions et espoirs correspondent parfaitement à ce que vit tout le reste du pays, en ce moment. Alors je ne crois pas qu’elle sera très contrariée par ce que j’ai à dire.
Mais je m’inquiète surtout que le prochain numéro vous contrarie. Il traite un sujet très controversé, sur lequel vous avez probablement une opinion très forte.
Bien entendu, si je recommande cette action, c’est parce qu’elle répond aux critères de nos Trois Piliers de la Réussite.
Mais si vous voulez me faire part de votre opinion après la sortie du mensuel, envoyez-moi un mail à la-redaction-lenouveaurentier@publications-agora.fr.
Donc, aujourd’hui, je tiens à m’assurer que votre voix soit entendue. Et pour vous le prouver, je vais également répondre à un mail que j’ai reçu d’un lecteur, Joe H.
Sa question est au coeur de mes analyses boursières… et peut vous aider – vous aussi – à prendre de meilleures décisions d’investissement générant plus de gains.
Et surtout, cela explique précisément pourquoi nous allons nous aventurer sur un terrain controversé, dans notre prochain numéro.
Comment utiliser ma messagerie e-mail ?
Comme je l’ai dit à de nombreuses reprises, je vous invite à me poser des questions et faire vos commentaires à l’adresse suivante : la-redaction-lenouveaurentier@publications-agora.fr.
Vous pouvez me dire si vous avez des problèmes pour suivre mes recommandations… Ou me raconter ce que vous avez l’intention de faire de l’argent que vous gagnez.
Parlez-moi de votre famille… de vos craintes… de vos objectifs…de tout ce que vous voulez.
N’hésitez pas à vous plaindre, également. J’ai envie de savoir comment faire évoluer ce service pour répondre à vos besoins !
Je vous garantis que mon équipe et moi lisons tout ce que vous envoyez, que ce soit positif ou négatif. Et il est même possible de faire certains changements en fonction de vos retours.
Croyez-moi, j’aimerais bien pouvoir répondre personnellement à toutes les questions et à tous les commentaires que je reçois. Mais les autorités de réglementation financière contrôle de très près les médias financiers.
Alors je n’ai pas le droit de vous donner des conseils personnalisés sur des trades, ni de vous offrir une stratégie d’investissement correspondant à votre cas personnel.
En fait, toute communication directe avec l’un de nos lecteurs pourrait m’attirer des ennuis.
Voilà pourquoi je consacre une alerte au courrier des lecteurs, chaque mois. Cela me permet de proposer des réponses générales aux questions des lecteurs.
Comme je communique ces réponses à un vaste auditoire, ce n’est pas considéré comme un conseil personnalisé.
Alors si vous voulez que je réponde à vos questions et commentaires dans une future alerte, vous pouvez faire en sorte que votre message se distingue du lot.
L’e-mail de Joe H. en offre un parfait exemple.
Une question parfaite
Si vous posez une question concernant une alerte, un rapport ou une recommandation spécifiques, précisez-le surtout.
Rappelez-vous : je ne peux répondre qu’à des questions générales qui s’appliquent à tout le monde. Alors, évitez tout détail concernant votre situation personnelle.
Et n’essayez pas non plus de poser trop de questions à la fois. Si vous le faites, je serai peut-être obligé d’en choisir une ou deux, pour les traiter en alerte.
Enfin, n’oubliez pas d’indiquer votre nom. Je n’utiliserai que votre prénom et l’initiale de votre nom de famille dans l’alerte, afin de préserver votre droit à la confidentialité.
L’e-mail que m’a adressé Joe H. est l’exemple parfait du message idéal.
Voici ce qu’il m’a écrit :
En observant vos Trois Piliers de la Réussite, le premier est la protection du capital… Quand on regarde le portefeuille, vous avez un certain nombre d’actions en baisse de 30%, voire plus. C’est comme ça que vous protégez le capital de vos lecteurs ?
Merci de nous avoir écrit, Joe ! Votre question est au coeur de ce que nous faisons, à la rédaction du Nouveau Rentier. Voilà pourquoi je tiens à vous répondre maintenant, avant la publication du prochain numéro.
La protection du capital est, effectivement, l’un des éléments les plus importants de mon système. Je ne veux pas que vous preniez des risques considérables avec votre argent… Alors je fais en sorte que mes recommandations soient les plus prudentes possibles.
Certes, cela peut être un peu subjectif. Chaque secteur est différent, il n’existe aucune règle stricte pour ce que je recherche.
Idéalement, je recherche une entreprise qui réussit à suivre un modèle économique simple depuis longtemps. Elle doit avoir prouvé sa capacité à endurer des périodes difficiles et à s’en remettre rapidement.
J’aime bien, également, qu’elle ait une trésorerie considérable, en banque, et beaucoup de nouvelles rentrées d’argent. La société doit afficher une bonne marge bénéficiaire pour pouvoir s’en sortir en période de vaches maigres.
Une société affichant toutes ces caractéristiques devrait offrir une base très stable en vue de faire fructifier votre argent.
Mais cela ne veut pas dire que tout va se passer sans encombre.
La véritable définition de la protection du capital
Le cours des actions peut chuter pour un nombre infini de raisons, pratiquement, et aucun système ne peut intégrer tout ce qui pourrait arriver.
Alors, oui, parfois nos actions perdent de la valeur.
Mais la protection du capital ne signifie pas vendre une action quand son cours baisse. Cela signifie qu’il faut prendre les meilleures décisions concernant votre argent.
Voilà pourquoi je ne suggère pas non plus d’utiliser des ordres stop, car ils vous ôtent ce pouvoir de décision.
En ce qui me concerne, une « vente automatique », cela n’existe pas. Et l’expérience que nous vivons avec le coronavirus illustre parfaitement pourquoi.
Imaginez ce qui se serait produit si nous avions eu des stops, en février. Nos ordres auraient été traités au moment où tout le monde vendait à tour de bras, ce qui aurait entraîné des pertes massives, pour nous.
Et comme nous n’aurions plus détenu les actions en question, le capital se serait envolé à jamais, ce qui est très éloigné de la notion de protection.
Au contraire, j’ai pris le temps d’étudier calmement et rationnellement ce qui allait se passer pour chaque action de notre portefeuille. Si l’avenir d’une action semblait trop sombre, j’ai trouvé un moyen de clôturer cette position en protégeant au maximum votre capital.
Voilà pourquoi j’ai suggéré de clôturer notre position sur le titre pétrolier ENLC : il n’y avait aucune raison de penser que les valeurs pétrolières se redresseraient à partir de leurs plus bas.
Ce qu’il faut retenir, c’est que je ne m’inquiète pas de la façon dont se comporte le cours d’une action, en ce moment. Les réactions intempestives font perdre des capitaux, au lieu de les protéger.
En revanche, j’étudie l’historique de l’entreprise, ainsi que ses chiffres, afin de déterminer vers où va s’orienter le cours de l’action, par la suite.
Nous ne clôturons pas sur une perte, à moins qu’un changement fondamental ne survienne au sein de la société elle-même : quelque chose qui m’amène à remettre en question la capacité de l’entreprise à poursuivre sa croissance ou à verser des dividendes.
Ce même raisonnement est valable pour mes nouvelles recommandations, également. Je sélectionne des actions uniquement sur leur capacité à booster notre portefeuille via l’appréciation du titre et une progression des dividendes.
Conservez-le à l’esprit lorsque vous lirez le prochain numéro.
J’espère que vous serez d’accord avec mon analyse… et que vous tirerez un revenu avantageux de la société que je vous recommanderai.
Dans tous les cas, j’espère avoir de vos nouvelles à la-redaction-lenouveaurentier@publications-agora.fr.
J’espère que vous augmenterez vos revenus !
Zach Scheidt
Rédacteur en Chef