Cher Nouveau Rentier,
C’est parti pour la saison des résultats !
Au cours des prochaines semaines, les entreprises vont publier leurs résultats trimestriels.
Les directions pourraient également publier des prévisions pour le reste de l’année.
D’habitude, cela n’a pas grande importance pour nos positions Le Nouveau Rentier.
Grâce à nos Trois Piliers de la Réussite, nous savons que nous détenons des titres sûrs et solides qui devraient nous rapporter beaucoup d’argent à long terme.
Ces titres ont, pour la plupart, montré leur capacité à rebondir après des corrections boursières. Ce n’est donc pas un mauvais trimestre (ou deux) qui va nous faire perdre le sommeil.
En fait, à moins d’une dégradation fondamentale des résultats, un événement qui modifie la trajectoire de croissance de l’entreprise concernée, nous avons l’habitude d’affronter les turbulences de marché avec confiance et sérénité.
Néanmoins, je pense qu’il est inutile de vous dire que la situation est différente cette année.
C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, je conseille de vendre deux titres de notre portefeuille, pour ainsi récupérer votre argent avant la publication des résultats de ces deux entreprises.
Je suggère également de consolider une autre position en achetant un plus grand nombre d’actions dans le cas où une bonne nouvelle viendrait à faire s’envoler le cours.
Voici ce qui se passe…
C’est parti pour une saison des résultats particulièrement folle
Les publications de résultats ont toujours un impact sur les cours des actions, notamment si les chiffres sont différents de ce à quoi s’attendaient les investisseurs.
Généralement, les variations de cours les plus brutales concernent les petites capitalisations, car leurs résultats sont souvent plus difficiles à prévoir.
Toutefois, en raison de la crise du coronavirus, la plupart des entreprises ont arrêté de publier des prévisions.
En d’autres termes, les dirigeants d’entreprise ne savent pas ce qu’il adviendra de leurs activités, laissant ainsi les investisseurs dans le flou total.
Ce manque d’informations ouvre la voie à de nombreuses surprises.
Au cours des prochaines semaines, je suis persuadé que nous serons abasourdis par le nombre d’entreprises qui auront réussi à prospérer durant la pandémie.
Nous verrons aussi quelles sont celles qui n’auront pas su saisir les opportunités qui se sont offertes à elles avec les confinements et les quarantaines.
Bien sûr, c’est toute l’année qui a été comme cela. Les investisseurs n’ont aucun élément leur permettant de juger de la gravité (ou non) de la situation.
La différence est qu’ils sont désormais beaucoup plus frileux que par le passé.
Comme je l’ai déjà expliqué, nous assistons à des mouvements de marché brutaux car les investisseurs, particulièrement nerveux, commencent à réaliser que l’élection présidentielle se rapproche à grands pas.
Par conséquent, je suis persuadé qu’ils réagiront de manière excessive aux publications de résultats : nous assisterons à des ventes de panique si les chiffres sont mauvais et à des achats compulsifs si les résultats sont meilleurs que prévu.
Or, après avoir examiné notre portefeuille, je crains que deux titres puissent faire l’objet de dégagements soudains.
Je pense également que l’un des titres que nous détenons en portefeuille fera l’objet d’une fièvre acheteuse, ce qui lui permettra de dépasser le point haut historique qu’il a atteint plus tôt cette année.
Il nous faut donc passer à l’action avant que les nouvelles tombent.
Du pouvoir de la patience
En novembre 2019, j’avais émis plusieurs prédictions pour 2020.
J’étais alors persuadé que l’année 2020 serait une année faste pour les biens de consommation discrétionnaire – ces biens que les gens veulent, mais dont ils n’ont pas besoin.
Bien sûr, je ne m’attendais pas à ce qu’une pandémie mette à terre l’économie mondiale.
Aux États-Unis, des millions de gens ont perdu leur emploi en l’espace d’une semaine, et ce phénomène s’est poursuivi.
D’un coup, les prévisions relatives aux dépenses discrétionnaires sont devenues très pessimistes.
Nous aurions pu perdre notre sang froid également et vendre nos actions Kontoor Brands (KTB) sur-le-champ.
Mais ce n’est pas ainsi que nous procédons.
Kontoor Brands fabrique les jeans Wrangler et Lee. Or, les gens ont toujours besoin d’acheter des vêtements, même s’ils sont au chômage.
Lorsqu’ils le font, ils sont plus susceptibles d’acheter des vêtements Kontoor Brands, généralement moins chers que les autres marques.
Je pense donc que le cours de l’action KTB rebondira lorsque les investisseurs reprendront leurs esprits. Lorsque l’entreprise a décidé de supprimer son dividende en mai, je me suis demandé quel serait le meilleur moment pour dénouer notre position.
L’heure est venue.
Après s’être repliée à un point bas de 13,80 $ en mai 2020, l’action s’est hissée aux environs de 28 $, ce qui représente un joli rebond, tout compte fait.
Mais si Kontoor Brands publie des résultats inférieurs aux attentes des investisseurs le 29 octobre, l’action pourrait dévisser dans la foulée.
Nous aurions pu nous accommoder d’une baisse du cours de l’action si Kontoor Brands versait toujours un dividende généreux.
Sans dividende, nous n’avons aucune raison de nous exposer à une nouvelle forte baisse du cours de l’action. C’est la raison pour laquelle nous vendons nos actions.
Nous vendons à perte, mais cette perte aurait été plus lourde si nous avions réagi de manière impulsive en mars, avril ou mai.
C’est le scénario idéal au regard des circonstances actuelles. Et je pense qu’au final, nous serons contents d’avoir vendu au cours d’aujourd’hui.
MON CONSEIL :
Vendre vos actions Kontoor Brands Inc. (KTB) au cours du marché (27,58 $ à l’heure où j’écris ces lignes).
Clôturons l’un de nos investissements 5G
Certaines de mes prédictions de l’an dernier sont toujours d’actualité.
C’est le cas de ma prédiction sur la 5G !
C’est la raison pour laquelle ma prochaine recommandation de vente pourrait vous surprendre…
Nous croyons dur comme fer en Verizon Communications (VZ), Broadcom Inc. (AVG)et Qualcomm Inc. (QCOM).
Pour la simple et bonne raison que la 5G débarque au bon moment : au moment où nous avons besoin d’une meilleure connectivité, plus rapide.
Internet a permis aux gens de rester en contact, de travailler de chez eux et de commander tout ce dont ils ont besoin pendant le confinement lié à la pandémie.
Si la 5G est relativement nouvelle aux États-Unis, d’autres pays déploient leurs réseaux 5G depuis plusieurs années.
Lorsque j’ai recommandé d’acheter des actions du groupe sud-coréen SK Telecom (SKM) l’an dernier, j’étais fasciné par la vitesse à laquelle l’entreprise remportait de nouveaux contrats 5G.
Néanmoins, il s’avère que ces nombreux clients ne se valent pas tous. L’entreprise a augmenté son chiffre d’affaires, mais paie plus cher pour assurer la connectivité auprès de tous ses clients.
Les bénéfices du groupe ont toutefois augmenté, ce qui est une excellente nouvelle pour nous.
Le problème est que ce succès ne se traduit pas par une augmentation du dividende.
SK Telecom verse des dividendes seulement deux fois par an, et le montant peut fluctuer fortement en fonction de plusieurs facteurs, à commencer par les taux de change.
En général, le dividende de milieu d’année est inférieur au versement de début d’année.
Je pensais que le dernier dividende en date serait sensiblement supérieur à celui de l’an dernier à la même époque.
Malheureusement, cela n’a pas été le cas et je ne sais pas vraiment pourquoi.
Entre-temps, l’action SKM, après s’être repliée à un plus bas en mars, a rebondi.
Par conséquent, plutôt que de rester à la merci d’une structure de dividende obscure et de courir le risque de voir des résultats moins bons que prévu aggraver la performance sur cette position, j’ai décidé de la dénouer ce jour.
MON CONSEIL :
Vendez vos actions SK Telecom Co. Ltd. (SKM) au cours du marché (22,25 $ à l’heure où j’écris ces lignes).
Ne passez pas à côté de cette aubaine !
Si vous nous lisez depuis un certain temps, vous savez que je suis un fan inconditionnel de Blackstone Group (BX).
J’ai vanté les mérites de l’entreprise dans mon alerte du 16 juillet. Il s’agit vraiment de ma recommandation phare.
L’entreprise investit l’argent de ses clients dans de nombreuses opportunités, y compris dans des choses que les investisseurs lambda comme vous et moi ne pouvons pas acheter : des entreprises, des complexes immobiliers, des accords commerciaux complexes…
Ces investissements lui rapportent de l’argent de trois manières.
Premièrement, elle facture des frais de gestion pour les services qu’elle prodigue. Il s’agit de revenus sur lesquels la direction de Blackstone peut compter année après année.
Blackstone perçoit également un pourcentage des bénéfices qu’elle réalise pour ses clients, ce qui signifie qu’elle investit uniquement dans les opportunités les plus rentables.
Blackstone investit également ses fonds propres, ce qui lui permet de profiter directement de ses investissements lucratifs.
Pour déceler ces opportunités, Blackstone a recruté des chercheurs et des analystes brillants.
Mais avec la pandémie, Blackstone a été moins active qu’à l’accoutumée. L’entreprise dispose désormais d’une trésorerie pléthorique et attend une opportunité juteuse.
Je n’ai pas le moindre doute sur le fait que le groupe utilisera son argent à bon escient, ce qui se traduira par une augmentation du dividende et une hausse du cours de l’action.
En février, l’action BX a atteint un point haut historique de près de 65 $, avant de dévisser sur fond de panique boursière généralisée.
Depuis l’action s’est hissée à 55 $ et il n’y a aucune raison pour qu’elle ne gagne pas de nouveau 10 $ ou plus d’ici la fin de l’année.
Les résultats qui seront publiés le 28 octobre pourraient être l’étincelle qui provoquera la flambée du cours de l’action.
Ce pourrait donc être la dernière chance d’acheter le titre à un prix attractif.
Même si je me trompe quant à la réaction de Wall Street vis-à-vis des résultats du groupe, Blackstone est exactement le genre d’entreprises qu’il vous faut détenir en portefeuille dans le contexte actuel.
Je vous invite donc à ouvrir une position ou à consolider celle que vous avez déjà.
Il vous faut simplement agir avant que les entreprises publient leurs résultats.
J’espère que vous augmenterez vos revenus !
Zach Scheidt
Rédacteur en Chef
