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BAQPRO – Le CAC 40 y va seul (+ 2 ventes)

Par 17 février 2023BQP Alertes

Cher lecteur,

Avant d’en venir aux marchés, deux rappels importants.

Tout d’abord un point sur notre portefeuille et l’historique des positions prises dans le service. Dans mes debriefs hebdomadaires, chaque vendredi, je vous présente notre portefeuille à l’instant t. Vous y retrouvez donc toutes nos positions en cours, nos derniers trades ouverts et ceux que nous avons récemment débouclés. Si vous souhaitez consulter l’antériorité de mes opérations (sur plusieurs mois/années), tout est accessible/consultable sur le site internet du service.

Par rapport aux ordres de Bourse ensuite. Si pour la très grande majorité de nos achats, on parle d’ordres à réaliser au marché, le jour « J », quelques exceptions peuvent toutefois avoir lieu comme ce fut le cas pour Maurel & Prom en début de semaine.

Concernant les stops loss. Pour rappel, ce sont des ordres de ventes à seuil de déclenchement (de type ASD donc). Ils sont à programmer de manière automatique au moment de l’entrée en position, ou une fois l’exécution passée selon votre courtier. Retenez bien que le caractère automatique ne concerne que les stops, pas les objectifs. L’atteinte de ces derniers peut en effet être source de PBP (prise de bénéfices partiels) ou d’encaissement total. Quand c’est le cas, je vous en informe systématiquement par e-mail – ce qui n’est pas le cas en séance en cas d’atteinte de stop, d’où la notion d’automatique.

Comme je l’expliquais cette semaine à certains d’entre vous qui viennent de nous rejoindre – je les en remercie au passage et je salue de nouveau ici Leila avec qui j’ai échangé mercredi –, le principe des stops est de baliser et d’anticiper son risque et ses pertes potentielles si les choses évoluent de manière défavorable. Le tout en se laissant la possibilité que notre position puisse bénéficier d’une évolution des marchés plus favorable qu’escompté. Dit autrement, l’idée est de savoir rapidement couper ses pertes tout en tentant de laisser courir au maximum ses gains.

Quel meilleur exemple que Pierre & Vacances, titre sur lequel je visais initialement les 1,15 € (cf. mon graphique d’ouverture de position en date du 7 novembre) et que nous avons finalement tenu jusqu’aux 1,70 € en début de mois, soldant ainsi la ligne sur un joli X2.

 

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Nous sommes d’ailleurs sortis au bon moment puisque, depuis, la valeur reste bien hésitante autour des 1,70 € (cf. encadré jaune ci-dessous).

 

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La transition est toute trouvée pour en venir à la sphère des small et mid caps, car si le CAC 40 poursuit sa hausse, la plupart des petites et moyennes valeurs, elles, n’y vont pas vraiment. Au contraire, elles auraient même tendance à reculer dernièrement (cf. Chargeurs par exemple ci-dessous que nous avons soldé en début de mois et qui baisse depuis).

 

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Plus largement, la baisse de Wall Street est conforme à ma prudence d’il y a dix jours. Le S&P 500, par exemple, n’a pour l’instant pas refranchi son plus-haut du début de mois (cf. flèche noire ci-dessous).

 

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Pourtant, et malgré l’indécision de Wall Street donc, le CAC 40 fait fi de tout cela et continue à fuser, seul, sur de nouveaux records historiques, soutenu par certaines publications corporate.

Sur la seule séance d’hier, par exemple, Airbus a bondi au-delà des 120 € après des chiffres supérieurs aux attentes (prenant le contrepied des déclarations prudentes de certains membres du Board le mois dernier ou même encore de la plupart des bureaux d’études suivant la valeur).

Je fais le même constat dans le secteur des spiritueux avec Pernod-Ricard qui a bondi, hier aussi, vers les 200 €, à contre-courant total de la prudence préalablement affichée par les Remy Cointreau et autres Diageo.

L’un dans l’autre, à l’image du palmarès d’hier matin (cf. encadré jaune sur le screenshot ci-dessous), les pumps d’Orange ou encore d’Atos ne sont évidemment pas pour nous déplaire…

 

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Plus largement sur les marchés, le constat d’opérateurs qui s’accommodent du contexte obligataire est franchement un peu surprenant. En effet, le rendement des taux longs US n’a eu de cesse de remonter dernièrement, avec un TNote (le 10 ans US) qui a renoué avec ses sommets de décembre (cf. ci-dessous le mouvement inverse de baisse sur les contrats, visible avec l’encadré jaune).

 

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Rien que cette semaine au niveau des statistiques macroéconomiques, nous avons eu le CPI de janvier paru mardi, les ventes au détail sorties mercredi ou même encore le PPI (indice des prix à la production) publié hier qui illustrent que la question de l’inflation est loin d’être réglée. Or, il n’y a pas si longtemps que cela (en 2022 notamment), de telles statistiques (allant de pair avec une poursuite de la politique restrictive de la Fed) n’auraient assurément pas eu un accueil très favorable sur les marchés.

Mais pas en 2023 donc… et surtout pas sur le CAC 40 ces derniers jours !

Et ce, contrairement à Wall Street qui reste donc indécis et qui corrobore ma méfiance depuis lors (cf. ci-dessous également la situation d’un Dow Jones Industrial irrémédiablement « plat » depuis la fin 2022 – encadré jaune).

 

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Par expérience, ce genre de situation de marché très dichotomique n’est pas ma tasse de thé. En effet : qui croire ? Est-ce le CAC 40 qui a raison, seul ? Ou Wall Street, appuyé par l’orientation du marché obligataire, le plus gros/volumineux au monde ?

Contrairement à l’humeur ambiante dans l’Hexagone, j’ai un penchant pour la seconde option. Aussi, je pense que c’est dans ce genre de situation qu’il faut faire très attention, redoubler de méfiance et blinder le money management (ce vendredi étant une séance d’expiration).

De manière plus prospective, j’ai encore quelques valeurs sous le coude comme Valeo ou encore l’éventualité de revenir sur Lisi ou même d’aller sur du Imerys (copieux dividende à suivre), Believe ou Cogra (cf. ci-dessous les configurations de ces deux dernières qui me plaisent post-« newsflow propre » favorable).

 

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 Update du portefeuille

Voyons au cas par cas la situation de nos dernières lignes.

Atos : alors que l’attrait capitalistique du dossier se confirme, on maintient le solde de la ligne afin de viser une poursuite de la recovery (publication des résultats 2022 à suivre le 28 février). PBP à +10 % ; conservez le solde sur stop automatique à 7,15 €.

NRJ Group : on conserve ce petit billet. Conservez ; stop à 6,12 €.

BIO-UV Group : comme NRJ Group, j’ai là aussi envie de tenter le coup de conserver. Conservez cette petite ligne sur stop à 4,59 €.

HighCo : ordre en attente à maintenir actif. Achat limit à 4,90 € ; stop associé à 4,53 €.

Maurel & Prom : l’ordre limit programmé en début de semaine a été déclenché. Etant donné la rechute de Wall Street hier soir (et la perspective de mes congés), alors que le pétrole risque de ne pas être épargné en cas de reflux, on va sortir ici. Revendez autour des 3,65 € (-1/2 %).

Orange : après notre encaissement en début de mois, nous y sommes revenus avant la publication d’hier. Reprise opportune alors que le titre a effectivement accéléré à la hausse hier en franchissement de la résistance horizontale (cf. cercle bleu ci-dessous sur mon graphique de mardi updaté depuis).

 

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Conservez en relevant l’ordre de vente stop automatique à 9,91 € (notre cours d’entrée donc).

Danone : on maintient la ligne avec les résultats 2022 en point de mire la semaine prochaine. Conservez ; stop à 48 €.

bioMérieux : étant donné la rechute de Wall Street hier soir (et la perspective de mes congés), on va sortir ici. Revendez autour des 96 € (-1/2 %).

 

Bonne fin de semaine, d’avance bon week-end, et rendez-vous au plus tard le lundi 27 février !

Mathieu

 

PORTEFEUILLE BQP
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