Cela ne s’arrête plus ! Je l’ai souligné à de nombreuses reprises sur les plateaux télévisés et dans mon service MicroCaps Fortune, mais 2020 est en train d’entrer dans l’histoire. Pas uniquement en raison de la crise sanitaire, mais aussi parce que cette année est marquée par une multitude d’opérations financières en tout genre.
Le CAC Small ne perd plus que 15% depuis le 1er janvier contre plus de 18% pour le CAC 40.
Les gérants semblent petit à petit revenir sur notre compartiment, sans doute encouragés par le retour en force des opérations financières…
La semaine dernière, je vous indiquais dans votre lettre PEA mensuelle que j’estimais que le trend était baissier sur le CAC 40 avec un objectif à 4 500 points.
Depuis lors, l’indice a déjà perdu plus de 4%, revenant autour des 4 800 points. Il faut dire que les indicateurs économiques ne plaident pas pour l’optimisme avec par exemple une chute de 13,8% du PIB français ou encore un effondrement de plus de 30% du PIB américain en rythme annualisé.
Je ne vous ferai pas l’injure de vous présenter le détail de l’activité de DASSAULT SYSTEMES (FR0000130650-DSY).
Sachez tout de même que la société, considérée non sans raison comme la Rolls des logiciels sur la cote parisienne, est plus que jamais le leader mondial des logiciels de gestion du cycle de vie des produits, avec les Catia, Solidworks, Enovia et autres Delmia en fers de lance.
Le CAC Small consolide son avance par rapport au CAC 40. Il perd 15% depuis le début de l’année contre 17% pour l’indice phare parisien.
Cela est une bonne nouvelle alors que les OPA se multiplient dans notre compartiment. Citons notamment Groupe Open, Devoteam ou encore ce matin Microwave Vision.
C’est évidemment LA grande nouvelle économique de la semaine. Après des dizaines d’heures d’âpres négociations, un plan de relance européen à la hauteur de la gravité de la crise sanitaire a été adopté. Enthousiastes et plus encore rassurés, certains économistes ont fait la comparaison avec le Plan Marshall.
Une excellente nouvelle pour commencer la journée ! Notre ordre de vente fixé à 32 € sur la moitié d’AUBAY (FR0000063737-AUB), qui a intégré notre portefeuille le 29 mai dernier sur des niveaux de 27 € et représentait originellement 5% de nos encours, vient en effet d’être déclenché.
C’est un fait : il n’est évidemment pas le seul, mais le secteur de la recherche et développement externalisée a payé un lourd tribut à la pandémie. L’aéronautique et l’automobile, très loin d’en avoir fini avec le coronavirus, l’un comme l’autre, sont en effet des clients importants.
Aux prises avec une crise d’une gravité historique, sans doute la plus grave de toute son histoire, le monde de l’aéronautique a en particulier été contraint de geler ses dépenses dans ce domaine pour tenter de sauver l’essentiel.
Après un léger reflux hier, la place parisienne a rouvert ce mercredi en faisant feu de tout bois. Dopés par la perspective d’un traitement contre le Covid-19 – le vaccin développé par la biotech américaine Moderna a donné des résultats prometteurs lors des essais de phase I et la phase finale débutera le 27 juillet prochain – et par celle de plans de relance budgétaire massifs de part et d’autre de l’Atlantique, les investisseurs sont littéralement euphoriques.
Début de semaine encourageant à la Bourse de Paris, qui reste dans une bonne dynamique après, déjà, un vendredi achevé en territoire nettement positif. L’espoir suscité par l’apparition d’un traitement enfin efficace pour juguler la pandémie de Covid-19 prévaut dans l’esprit des investisseurs sur les derniers développements de celle-ci, avec une véritable explosion des cas aux Etats-Unis, une situation sanitaire toujours très inquiétante en Amérique latine et la crainte persistante d’une deuxième vague en Europe.
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Les marchés actions restent dans d’excellentes dispositions sur fond d’amélioration de la situation économique.
Prenons par exemple les chiffres du chômage américain pour le mois de juin… Ceux-ci ressortent nettement supérieurs aux attentes avec la création de 4,8 millions d’emplois, nettement au-dessus du consensus de 3 millions.
Les marchés actions font de la résistance ! Une résistance impressionnante même alors que le contexte sanitaire demeure très incertain, pour ne pas dire plus. Alors que des mesures locales de reconfinement ont été prises en Allemagne, en Grande-Bretagne et à Lisbonne, la situation paraît en effet hors de contrôle dans de nombreux Etats américains, en Arizona, en Floride et au Texas notamment.
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Tous les gros indices parisiens se tiennent actuellement dans un mouchoir de poche avec des baisses entre 14% et 15%.
Les volumes restent faibles sur notre compartiment dans la mesure ou les gérants attendent les résultats des entreprises et surtout les prévisions pour le second semestre avant de procéder à des achats.
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Si d’aventure un sondage réalisé auprès d’un échantillon représentatif devait porter sur la composition du CAC40, rares sont ceux qui penseraient immédiatement à LEGRAND (FR0010307819). Le commun des investisseurs citerait plus volontiers Total, Kering ou encore Sanofi.-20%… Non ! Ce sera en fait un recul de « seulement » 17%…
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