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Si vous êtes abonné à la lettre Mes Valeurs de Croissance, vous avez dû remarquer que la semaine dernière j’ai intitulé mon éditorial « La folie des OPA », mais j’appliquais ce message aux petites et moyennes capitalisations avec de nombreuses opérations durant l’été.
Pour tout vous dire, j’avais du mal à imaginer que les grosses capitalisations connaîtraient également une poussée de fièvre dans la mesure où les deals de grande envergure sont souvent longs à monter et souvent assez destructeurs de valeur, du moins dans un premier temps.
Cela ne s’arrête plus ! Je l’ai souligné à de nombreuses reprises sur les plateaux télévisés et dans mon service MicroCaps Fortune, mais 2020 est en train d’entrer dans l’histoire. Pas uniquement en raison de la crise sanitaire, mais aussi parce que cette année est marquée par une multitude d’opérations financières en tout genre.
Je ne vous ferai pas l’injure de vous présenter le détail de l’activité de DASSAULT SYSTEMES (FR0000130650-DSY).
Sachez tout de même que la société, considérée non sans raison comme la Rolls des logiciels sur la cote parisienne, est plus que jamais le leader mondial des logiciels de gestion du cycle de vie des produits, avec les Catia, Solidworks, Enovia et autres Delmia en fers de lance.
C’est un fait : il n’est évidemment pas le seul, mais le secteur de la recherche et développement externalisée a payé un lourd tribut à la pandémie. L’aéronautique et l’automobile, très loin d’en avoir fini avec le coronavirus, l’un comme l’autre, sont en effet des clients importants.
Aux prises avec une crise d’une gravité historique, sans doute la plus grave de toute son histoire, le monde de l’aéronautique a en particulier été contraint de geler ses dépenses dans ce domaine pour tenter de sauver l’essentiel.
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Si d’aventure un sondage réalisé auprès d’un échantillon représentatif devait porter sur la composition du CAC40, rares sont ceux qui penseraient immédiatement à LEGRAND (FR0010307819). Le commun des investisseurs citerait plus volontiers Total, Kering ou encore Sanofi.-20%… Non ! Ce sera en fait un recul de « seulement » 17%…
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Animal Crossing , Final Fantasy VII Remake … Un peu ésotériques de prime abord, ces noms ne vous disent peut-être rien, à moins d’être un amateur de jeux vidéo.
Développés par FOCUS HOME INTERACTIVE (FR0012419307-ALFOC), ces deux opus figurent parmi les jeux vidéo plébiscités depuis le début du confinement.
La pandémie de Covid-19 est bien sûr très loin d’être sous contrôle et une deuxième vague reste possible tant que la fameuse immunité collective ne sera pas atteinte. Néanmoins, la situation sanitaire commence enfin à s’améliorer sur le Vieux Continent.
Le 10 janvier dernier, j’ai pris la décision de vous recommander de vendre VISIATIV (FR0004029478ALVIV) à 28,50 €. Sachant que ce spécialiste lyonnais de la transformation numérique des entreprises avait rejoint notre portefeuille à 23,50 € trois mois auparavant, il en a découlé une plus-value de 21,3%.
Emmanuel Macron l’a martelé dans son dernier discours : « nous sommes en guerre ». C’est une guerre que tous les pays du monde doivent livrer contre le Covid-19, un virus dont nul ne peut prétendre qu’il nous épargnera.
Tout a basculé le week-end du 22 février, quand les premiers cas se sont déclarés en Italie. Chacun pouvait alors pressentir, mondialisation oblige, que le coronavirus allait se propager à vitesse grand « V ».
Pour (se) rassurer, les stratégistes économiques et financiers aiment à utiliser des
comparaisons. La période actuelle ne fait pas exception à la « règle » puisqu’il s’en trouve
de plus en plus pour dresser un parallèle entre ce début d’année 2020 et la bulle Internet.
Mifid 2… Cette directive donne de l’urticaire à de nombreux professionnels des marchés et plus particulièrement aux spécialistes des petites et
moyennes capitalisations.
On peut les comprendre puisque ces derniers ont enregistré des baisses de leur activité de l’ordre de 40% depuis son instauration en 2018.
Qui l’eût cru ? Il y a encore deux ans, l’économie allemande évoluait sur un trend annuel de croissance de 2,5% et si certains économistes avaient prophétisé une quasi-récession à l’époque, ils auraient au mieux été pris pour des incompétents, au pire pour des fous.
Et pourtant… La première économie de l’eurozone est confrontée depuis de longs mois à un très sérieux trou d’air, avec une hausse de seulement 0,6% de son PIB l’an passé et une croissance qui ne devrait pas dépasser 1% cette année.
2,86 Mds€. Les montants levés l’an dernier sur le marché parisien dans le cadre des introductions en Bourse dépassent largement le 1,1 Md€ de 2018, un piètre millésime en la matière, mais les chiffres sont parfois trompeurs…. A elle seule, l’IPO – très réussie – de La Française des Jeux a en effet pesé 1,8 Md€, tandis que Verallia a levé 800 M€. En excluant ces deux opérations, les montants ont reculé d’environ 51% entre 2018 et 2019 à seulement… 93 M€, une vraie contre-performance.
Parmi les grandes interrogations qui se posent pour le début de l’année 2020, après un excellent cru 2019 (du moins pour la plupart des grosses capitalisations boursières occidentales), figure notamment la capacité de l’économie américaine à rester sur un trend de croissance de 2%.
Les performances des indices qui regroupent les sociétés de notre compartiment ne sont pas déshonorantes en soi. Le CAC Small a en effet progressé de plus de 10% depuis le début de l’année, tandis que le CAC Mid & Small s’est adjugé environ 16%.