Nous avons récemment placé un ordre de vente stop à 47 € sur FNAC DARTY (FR0011476928-FNAC) et bien nous en a pris au regard du comportement du titre en ce vendredi.
Evénement géopolitique majeur de ce début d’année, le regain de tensions entre les Etats-Unis et l’Iran à la suite de l’assassinat du général Soleimani a pris une tournure tragique avec le crash d’un Boeing 737 ukrainien la semaine dernière. Une regrettable méprise de Téhéran, qui a fini par l’admettre ce week-end, a entraîné la destruction de l’appareil et provoqué la mort de 176 personnes.
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La semaine démarre bien mal pour les marchés actions. Au moment où j’écris ces lignes, l’ensemble des Bourses européennes sont en effet en net repli, la faute à une situation devenue explosive entre les Etats-Unis et l’Iran (j’aurai l’occasion d’y revenir prochainement).
La semaine s’annonce éprouvante pour les marchés actions. Au moment où j’écris ces lignes, l’ensemble des Bourses européennes sont en effet en net repli, la faute à une situation devenue explosive entre les Etats-Unis et l’Iran (j’aurai l’occasion d’y revenir très prochainement).
2019 restera une année faste pour les marchés actions. A Paris, le CAC40 est finalement allé « chercher » le cap rond des 6 000 points, traçant sa route à la serpe. L’indice phare a touché un plus haut de douze ans lundi et cote 6 032 points au moment où j’écris ces lignes, autour de 13h15. Il enregistre une progression de l’ordre de 1,1% sur la semaine. Surtout, le CAC40 engrange près de 28% à compter du 1er janvier, une performance exceptionnelle.
Malheureusement, la débâcle s’est poursuivie pour IPSEN (FR0010259150-IPN), qui connaît une fin d’année particulièrement difficile. Etrillé le 6 décembre dernier en Bourse à la suite de la suspension ordonnée par la FDA (Food and Drug Administration) américaine de deux études évaluant le candidat médicament expérimental Palovarotène, sur lequel il fonde beaucoup d’espoirs, le groupe pharmaceutique est encore en net repli ce mercredi.
La semaine close a été marquée par la cession de la moitié de NANOBIOTIX (FR0011341205-NANO), qui demeure la plus ancienne ligne de notre portefeuille. Nous vous invitons à conserver le solde alors que le groupe vient de se voir attribuer le prix Galien France 2019 pour son produit innovant Hensify.
La semaine boursière a été marquée par de fortes variations auxquelles nous n’étions plus habitués. Le CAC40 a ainsi reculé sous les 5 700 points lundi dernier, mais a terminé la séance de vendredi à 5 872 points. Alors que l’actualité est plutôt calme sur le front microéconomique, la thématique de la guerre commerciale continue de faire la une de l’actualité financière et boursière.
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Compte tenu de la fébrilité des marchés actions, avec un CAC40 qui a décroché de 2% hier et cédait encore 1,2% ce mardi à 1h30 de la cloche, et surtout des grandes difficultés de la filière automobile dans son ensemble, il me semble préférable de sortir de FFP (FR0000064784-FFP) aux cours actuels.
La semaine close aura été assez calme sur les indices boursiers, avec de surcroît une volatilité réduite en raison notamment de la fermeture du marché américain pour Thanksgiving. Au chapitre microéconomique, la thématique des fusions-acquisitions revient en revanche en force. LVMH a ainsi frappé un très grand coup en lançant une OPA sur Tiffany. Le géant du luxe a mis 16,2 Mds$ sur la table pour racheter le joaillier américain et réaliser la plus importante opération de croissance externe de son histoire. Ce faisant, il concurrencera frontalement Richemont, propriétaire entre autres de la marque Cartier.
La semaine écoulée aura été des plus calmes sur la cote parisienne, à l’exception bien sûr des premiers pas boursiers plus que réussis de La Française des Jeux. En léger repli hebdomadaire, le CAC40 est toutefois reparti de l’avant depuis lundi, mais dans des volumes assez peu étoffés. En réalité, considérant l’absence d’accord commercial et à l’inverse d’informations de nature à redouter un achoppement des négociations entre Pékin et Washington, les investisseurs n’osent pas véritablement prendre position.
Les semaines se suivent et se ressemblent à la Bourse de Paris. Alors que le CAC40 pourrait viser les 6 000 points d’ici la fin de l’année (potentiellement sous réserve de bonnes nouvelles sur le front commercial) et engrange plus de 25% depuis le début de l’année, c’est toujours, toutes choses égales par ailleurs, la soupe à la grimace pour les petites et moyennes capitalisations.
L’écart de performance entre le CAC40 et le CAC Small demeure élevé. Alors que l’indice de référence de la Bourse de Paris a grimpé de près de 25% à compter du 1er janvier et tutoie les 5 900 points, le CAC Small n’a, lui, pris que 10,6% environ dans cet intervalle.
Plus ancienne ligne de notre portefeuille, que le groupe avait rejoint sur des niveaux de 13,45 € en janvier 2018, ORANGE (FR0000133308-ORA) l’a quitté pour de bon il y a quelques minutes. Le titre a en effet brièvement touché les 14,60 €, niveau sur lequel nous avions placé un ordre de vente.
L’optimisme reste de rigueur sur les Bourses mondiales, avec un CAC 40 qui continue de grimper, cote environ 5 860 points ce mercredi en début de séance et se rapproche, lentement, mais sûrement, des 6 000 points. Les investisseurs semblent davantage confiants quant à un « happy end » entre la Chine et les Etats-Unis, qui s’écharpent depuis de longs mois sur le front commercial. Au surplus, l’économie américaine montre des signes de résilience. Le PIB américain a en effet progressé de 1,9% au troisième trimestre, alors que le consensus tablait sur une hausse plus modérée de 1,6%, avec une nouvelle fois une consommation des ménages dynamique.
Nous avons déjà fait un point sur nos positions hier et si je me permets de vous contacter à nouveau en ce dernier jour d’octobre, c’est parce que j’ai besoin que vous me rendiez un service. Mon équipe et moi souhaitions en effet vous demander votre avis au sujet de La Lettre PEA.
A Paris, le bal des publications se poursuit. Parmi les sociétés qui ont déjà dévoilé leurs comptes du troisième trimestre, ORANGE (FR0000133308-ORA) a été chahuté hier. L’opérateur historique a fait état d’un chiffre d’affaires en hausse de 0,8% en base comparable sur la période à environ 10,6 Mds€, le bénéfice opérationnel courant (Ebitda ajusté) ayant pour sa part augmenté comme attendu de 0,2% à 3,62 Mds€.
Le bal des publications se poursuit au sein de notre compartiment, mais le CAC Small reste nettement distancé par le CAC40. En cette toute fin octobre, il n’a en effet progressé que de 6,3% depuis le 1er janvier, alors que l’indice de référence de la Bourse de Paris affiche un gain de l’ordre de 21%. La situation ne devrait pas s’améliorer de sitôt au regard de la désaffection persistante des gérants, un phénomène que j’évoque régulièrement dans cette lettre.